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Holguín affiche le troisième taux de mortalité infantile le plus bas de Cuba

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mortalidad infantil cuba1La province de Holguín, dans l'Est de Cuba, a terminé l'année 2023 avec un taux de mortalité infantile de 4,7 pour 1.000 naissances vivantes, le troisième plus bas derrière Pinar del Río et Artemisa.

Au cours de la période, plus de 8 800 naissances ont été signalées, soit 202 de moins que l'année précédente, tandis que les municipalités d'Antilla et de Calixto García ont terminé les 12 mois avec cet indicateur à zéro, a déclaré à l'Agence de presse cubaine le docteur Alberto Rubén Piriz Assa, responsable du Programme de soins maternels et infantiles sur le territoire.

Les localités de Gibara, Rafael Freyre, Báguanos, Mayarí, Frank País, Sagua de Tánamo et le chef-lieu restent avec des chiffres entre 1,82 et 3,89 pour 1.000 naissances vivantes, en dessous de la moyenne provinciale, a-t-il souligné.

Piriz Assa, spécialiste en soins intensifs et médecine d'urgence, a souligné que, malgré la crise économique, la complexité géographique des zones de montagne concernées par le plan Turquino et la forte densité de population, le travail conjoint des soins de santé primaires, secondaires et hospitaliers a été décisif pour obtenir ce résultat.

Il a également reconnu les performances des programmes complets de gynécologie-obstétrique, de néonatologie et de pédiatrie, de soins intensifs, de soins maternels graves et critiques, ainsi que le travail des médecins de famille et des infirmières, même en cas de pénurie de fournitures.

Il a souligné l'engagement des spécialistes de l'hôpital universitaire Vladimir Ilich Lénine, où plus de 4 000 accouchements ont eu lieu, une tâche décisive puisqu'il s'agit de l'un des centres où se paasent la plupart des accouchements dans tout le pays.

L'Organisation mondiale de la santé reconnaît que la réduction de la mortalité infantile est l'une des étapes fondamentales de l'amélioration de l'efficacité de la reproduction. C'est pourquoi à Cuba, en dépit de faibles indicateurs, une stratégie globale est adoptée, dès le début de la grossesse, en vue de réduire le risque de mort fœtale et maternelle.

Ces projets comprennent l'approche intersectorielle, le travail des maternités, la nutrition des femmes enceintes, le suivi clinique et génétique, entre autres aspects prioritaires pour le ministère de la santé publique.