Don de médicaments de la part du peuple étasunien arrivera via Holguín
- Écrit par Redacción ¡ahora!
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Plus de deux tonnes de médicaments achetés et collectés aux États-Unis d'Amérique dans le cadre d'un projet de la Fondation interreligieuse pour l'organisation communautaire (IFCO) sont prêtes ce mercredi à Miami pour être expédiées dans la province de Holguín en vue d'être distribuées au reste de Cuba.
Selon Prensa Latina, l'aide médicale, qui a voyagé d'un océan à l'autre, attend déjà dans la ville du sud de la Floride d'être transportée le 18 juillet avec les membres de la Caravane des pasteurs pour la paix, qui en sera à sa 33e édition.
Les caravaniers arriveront dans l'archipel par la province de Holguín et participeront aux activités commémoratives du 70e anniversaire de l'attaque de la caserne Moncada, dont l'événement principal aura lieu le 26 juillet à Santiago de Cuba.
Le programme, qui s'achèvera le 29 juillet, prévoit également une visite à Guantánamo, la province la plus orientale de la nation antillaise.
Fondées par le révérend Lucius Walker, les caravanes des pasteurs pour la paix ont débuté en 1992 pour défier ouvertement les politiques américaines dans la région et en particulier le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba depuis des décennies.
Outre l'initiative d'aide médicale de l'IFCO, plusieurs organisations développent d'autres projets de solidarité avec l'île, comme Hatuey, qui mène une campagne pour obtenir des médicaments pour les enfants cubains atteints de leucémie et de lymphome.
Global Health Partners, qui a contribué à l'envoi de six millions de seringues à Cuba lors de la pandémie de Covid-19, tente aujourd'hui d'unir ses forces pour envoyer du matériel d'anesthésie et des sutures à un hôpital de La Havane.
Parallèlement, le mouvement Bridges of Love et l'organisation Code Pink s'efforcent de fournir du lait en poudre aux 22 institutions pédiatriques de Cuba.
Gail Walker, directrice exécutive d'IFCO/Pasteurs pour la paix, a déclaré à cette agence de presse que les caravanes étaient l'illustration d'une véritable politique de peuple à peuple.
Jamais auparavant", a-t-elle dit, "le gouvernement américain n'avait vu un tel défi à son hostilité anti-cubaine".
