La politique hostile des États-Unis porte atteinte à la production de médicaments à Cuba
- Écrit par Jenny Cruz, Prensa Latina
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Le harcèlement du gouvernement des États-Unis a une portée directe sur les efforts actuels de Cuba pour produire des médicaments pour la population.
"Il est de plus en plus difficile pour les revenus générés par l'activité commerciale et commerciale d'entrer dans le pays en temps opportun.
L'industrie biopharmaceutique nationale a la possibilité de développer une activité internationale très intense, et la raison fondamentale est de rechercher les ressources nécessaires pour garantir la production de médicaments pour la population, a affirmé la première vice-présidente de BioCubaFarma, Mayda Mauri.
"Grâce à notre industrie de haute technologie, nous avons la possibilité de développer des modèles d'entreprise très innovants, basés sur la forte valeur ajoutée de nombre de nos produits, comme dans le cas des brevets", a dit Mayda Mauri, citée par le journal Granma.
Les modèles d'entreprise sur lesquels nous nous concentrons sont précisément ceux qui nous permettent d'introduire d'importantes ressources dans le pays, sans avoir à exporter des produits finis.
Cependant, face à l'intensification du blocus économique, commercial et financier imposé par Washington, la plus grande des Antilles cherche à récupérer la production de médicaments.
Après l'arrivée de quelques quantités d'intrants financés et d'autres mesures, la production de certains médicaments très demandés par la population a commencé, bien que tous les besoins ne soient pas satisfaits. La gamme de produits injectables à usage hospitalier pour les patients en soins intensifs a été rétablie, y compris l'aminophylline, le labétalol, le fénotérol et la morphine 10 et 20 milligrammes.
La production de nifédipine (antihypertenseur), de warfarine (anticoagulant) et de clonazépam (anxiolytique) a également repris.
Le pays dispose des intrants nécessaires à la fabrication de deux médicaments utilisés par les patients diabétiques : le Glibenclamide et la Metformine, alors que l'Enalapril est en cours de production, mais pas dans les quantités demandées par la population.
Des problèmes subsistent pour des médicaments tels que l'Allopurinol, l'Amiodarone, l'Omeprazole en gélules et l'Haloperidol cinq milligrammes.
Ces deux derniers, note le journal, sont affectés par des pannes d'équipement, bien que les pièces aient été financées et attendent d'arriver dans le pays.
Quant à la ligne de collyres, Timolol, Dorzolamide, Homatropine et Latanoprost ont été livrés, et en ce qui concerne les cytostatiques, médicaments oncologiques très sensibles pour la population, il a indiqué qu'il y a actuellement une pénurie importante.
Les matières premières pour l'acide folinique et le docétaxel sont arrivées dans le pays, et la vincristine fait l'objet d'un petit approvisionnement.
Granma a signalé qu'il n'y aura pas de cytostatiques très demandés par les patients atteints de cancer, tels que le Paclitaxel, le Cisplatine et l'Oxaliplatine.
Avec les fournitures récemment arrivées, il sera possible de produire de la céphalexine sous ses deux présentations (gélules et suspension), du céfixime sous trois présentations et de la ciprofloxacine, cette dernière seulement pour deux mois de couverture, sur une base stable pour trois ou quatre mois.
Pour l'instant, précise le journal, d'autres antibiotiques demandés, comme l'amoxicilline, le cotrimoxazole, l'azithromycine, ne sont pas fabriqués, il n'y a pas de matières premières pour eux, et on ne sait pas quand ils pourront arriver.
