L'agriculture urbaine, essentielle dans la production de légumes
- Écrit par Carlos García / Radio Banes
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Les lignes directrices de la politique économique et sociale du parti et de la révolution cubaine, approuvées en 2011, tiennent compte de la nécessité de donner la priorité, à court terme, à la substitution des importations de ces aliments qui peuvent être produits à Cuba, d'autant plus que le pays investit environ 2 milliards de dollars dans 80% des produits de consommation. C'est pourquoi le document souligne la nécessité d'accorder davantage d'importance au programme de l'agriculture urbaine, une expérience qui, selon le texte, devrait se répandre dans l'ensemble du pays.
L’objectif est d’améliorer le potentiel productif des communautés, toujours en harmonie avec l’environnement urbain, en préservant la biodiversité, en veillant à la fertilité des sols et en promouvant la sécurité alimentaire, à la base des principes de durabilité et d’égalité des sexes.
À cet égard, la municipalité de Banes est encore loin d’atteindre 30 kilogrammes de légumes frais mensuels par habitant.
Cette situation présente de nombreuses difficultés pour améliorer l'équilibre alimentaire de la population dans une municipalité qui ne compte pas sur l'assistance solide et intégrée du système d'agriculture urbaine qui contribuerait de manière durable à ce programme.Par ailleurs, le nombre de zones de la commune affectées à cette activité reste insuffisant. Bien qu’elles aient une productivité élevée, leur rendus ne dépassent pas 60 tonnes par mois, nécessaires sur ce territoire pour la répartition fixée pour la population et les autres consommations.
Un autre problème qui touche le programme d'agriculture urbaine à Banes aujourd'hui est le manque de systèmes d'irrigation, bien que quelque 60 systèmes ont déjà commencé à être installés.
Le système d’agriculture du territoire exige que la production de légumes, d’assaisonnements et de légumes frais fasse un bond en avant devant la demande croissante de la population.
Les résultats obtenus en 2018 furent insuffisants, une situation qui devrait être inversée cette année, dans laquelle l'agriculture urbaine reste une priorité pour l'autosuffisance territoriale.
