Vents favorables à Cuba en provenance du Sud des États-Unis
- Écrit par Redacción ¡ahora!
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Indépendamment de leurs convictions, mais unis par un objectif commun : la levée du blocus, la section de Jacksonville du Comité américain « Hands Off Cuba » est née, la première dans la ville la plus peuplée de Floride.
« La communauté de Jacksonville se mobilise pour briser le blocus et soutenir Cuba. Loin d'être une réunion ponctuelle, cet événement marque le début d'un nouveau chapitre de solidarité avec Cuba dans le Sud profond », a déclaré Hakim Jihad, coordinateur du groupe, à Prensa Latina.
Lors de la réunion inaugurale, qui s'est tenue à la Yellow House Art Gallery de Jacksonville, un rapport a été présenté par la délégation qui s'est récemment rendue aux festivités du 1er mai à La Havane.
« L'énergie dans la salle était électrisante, empreinte de curiosité, d'enthousiasme et d'un profond désir de connaître la vérité sur Cuba au-delà des mensonges de la propagande impérialiste américaine », a-t-il commenté.
La Floride, souvent considérée comme un territoire hostile à la solidarité avec Cuba, a connu un événement différent, a-t-il noté.
« Dans un État dominé par certaines des politiques anticubaines les plus dures des États-Unis, cet événement a démontré que la situation est en train de changer », a averti Jihad.
Le rapport a mis en lumière des actes de solidarité concrets. La délégation a livré une aide médicale d'une valeur de 200 000 dollars directement à l'hôpital Calixto García de La Havane.
Plus tôt cette année, le Comité a contribué à coordonner une expédition par conteneur de 517 000 dollars, comprenant 500 000 analgésiques, en collaboration avec Not Just Tourists, le Pan-American Medical Group, le Los Angeles Hands Off Cuba Committee et Global Health Partners.
Les participants ont également pu découvrir le mouvement national en plein essor, notamment le soutien important de l'AFL-CIO de Californie, qui représente 2,3 millions de travailleurs, et du Syndicat international des débardeurs.
La création d'une section du Comité américain « Hands Off Cuba » dans le nord-est de la Floride est déjà en cours, construisant une base de résistance organisée dans l'un des États les plus stratégiques pour la lutte contre le blocus, a souligné Jihad, ajoutant que « la salle était unie non seulement par l'admiration pour la résilience de Cuba, mais aussi par la détermination à lutter jusqu'à la fin du blocus ».
Mais ce n'est que le début d'un effort majeur visant à étendre l'initiative du Comité « Hands Off Cuba » de Los Angeles, fondée en 2019, au reste des États-Unis, a déclaré la militante californienne Brenda López.
« La section de la Nouvelle-Orléans est en cours de création », a commenté le militant Mark Friedman, soulignant que de nombreuses personnes ici souhaitent une amélioration des relations avec Cuba et la levée des sanctions contre l'île. « Notre travail va dans ce sens », a-t-il ajouté.
Friedman a insisté sur l'importance de « la manière dont nous avons rassemblé les jeunes. La solidarité et le soutien à Cuba doivent les rassembler. »
Pour López, membre comme Friedman du Comité de Los Angeles, l'affaire Jacksonville « survient à un moment où nos droits fondamentaux sont gravement menacés par l'administration actuelle ».
Mais, en réalité, a-t-il souligné, c'est la réalité d'un système qui privilégie le profit aux personnes. « Et c'est là que Cuba entre en jeu ; Cuba a fait preuve, aux niveaux national et international, d'une approche humaniste et préventive en matière de droits fondamentaux », a-t-il conclu.
López a dénoncé plus de 60 ans de blocus économique, commercial et financier contre la nation caribéenne et a condamné en particulier son inscription sur la liste des États soutenant le terrorisme. La lutte pour éliminer toutes ces mesures coercitives et hostiles « est due au peuple cubain, qui a fait preuve de résilience pendant si longtemps, mais aussi à nous-mêmes », a-t-il conclu. (Source : Prensa Latina)
