Analyse du projet de loi sur la communication sociale à Holguín
- Écrit par Vanessa Pernía Arias, ACN
- Published in Holguín
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Photos: Juan Pablo CarrerasDans le cadre d'un processus de consultation sur le projet de Loi de Communication Sociale, cette législation a été débattue hier à Holguín afin de parvenir à une articulation réussie du système de communication médiatique et institutionnelle, conjointement avec la réglementation qui le régit.
Cette rencontre a donné lieu à des débats entre les professionnels de la presse et de la communication, les responsables des institutions culturelles, les entreprises, les artistes et les nouveaux acteurs de l'économie sur la nouvelle loi, qui est le résultat d'un long processus de recherche et de conciliation, fondé sur les préceptes de la Constitution.
Onelio Castillo Corderí, vice-président de l'Institut cubain de radio et de télévision, a commenté que ce document répond à l'un des accords de la politique de communication de l'État et du gouvernement cubains, et qu'il se base sur la pratique de la communication de la nation et sur les politiques émanant des congrès du Parti communiste de Cuba (PCC).
En outre, sur le plan juridique, il développe certains des mandats de la Constitution, ce qui permettra de réaffirmer la communication comme un pilier fondamental des processus de gouvernance dans le pays.
Natalia Díaz Riveron, directrice du système radiophonique provincial, s'est intéressée à l'article 10, qui énonce les causes qui donnent lieu à un refus injustifié de l'information publique par ceux qui sont tenus de la fournir.
Elle s'est également interrogée sur les nouveaux modes de gestion économique des médias, et a suggéré d'établir un système de prix et de coûts pour les services qui peuvent être offerts à partir des espaces médiatiques.
José Enrique Agüero, président de la branche de Holguín de l'Association cubaine des communicateurs sociaux (ACCS), a proposé de ne pas assumer ces processus dans une perspective médiatico-centrée, et de renforcer l'identité et l'histoire locales et nationales, où la communauté se manifeste comme une revendication locale pour le développement des territoires.
Il a parlé de l'absence et de l'omission de termes fondamentaux pour articuler le droit, et qui ont une influence décisive sur le développement de la communication sociale, notamment la publicité, la propagande, le design, le marketing et la commercialisation.
Parmi les chapitres les plus intéressants et les plus novateurs abordés par la guilde holguinaise figurent celui sur la publicité et le parrainage, ainsi que celui sur la recherche, le développement et l'innovation en matière de communication sociale.
Dans ce sens, Fabio Ochoa, associé de l'ACCS et correspondant de Radio Reloj dans la province, a signalé que ce chapitre se veut ambitieux, mais comporte encore beaucoup de conceptualisation et très peu de réglementation, comme c'est le cas dans la quasi-totalité de la loi, et les aspects fondamentaux à prendre en compte, comme la publicité commerciale et les campagnes de bien public que déploient les médias cubains, ne sont pas délimités.
Les critères ont été partagés en faveur de l'approbation et de l'enrichissement de cette loi, qui implique également de nouveaux modèles de gestion de la communication, et qui renforce la participation des citoyens, notamment dans les communautés, ainsi que l'indépendance et la solidité des médias.
Étaient également présents dans cet espace Anamaris Solorzano Chacón, directrice de la communication institutionnelle au ministère cubain des communications, Arelis Marrero, membre du bureau provincial du PCC, et Yunia Pérez, vice-gouverneur de Holguín.