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Le Programme de Gouvernement et sa mise en œuvre doivent être le fruit d’une construction collective

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Programa gobiernoLe processus d'étude et d'analyse du Programme de Gouvernement visant à corriger les distorsions et relancer l'économie se doit d’être un exercice participatif et contributif, de construction collective, un outil bien maîtrisé par la population, afin qu’elle puisse contribuer à l’enrichir avec des propositions concrètes issues des débats. 

Le processus d'étude et d'analyse du Programme de Gouvernement visant à corriger les distorsions et relancer l'économie, qui se déroule du 15 novembre au 30 décembre, doit être un exercice participatif et contributif, de construction collective, bien maîtrisé par la population, afin qu’elle puisse contribuer à l’enrichir avec des propositions concrètes issues des débats ; un Programme qui soit défendu dans chaque scène économique, politique et sociale, et dont la mise en œuvre, avec la contribution de tous, puisse transformer la situation du pays.

Telle a été la réflexion du président du Conseil de défense nationale (CDN), Miguel Diaz-Canel Bermudez, lors de la plus récente session ordinaire du Conseil d'État, conduite par son président, Esteban Lazo Hernandez, et à laquelle a assisté Manuel Marrero Cruz, chef de l'Organe économique social du CDN.

Marrero Cruz a fait le pour sur la mise en oeuvre et l'impact des mesures du Programme de Gouvernement à ce jour, ainsi que sur la priorité accordée aux actions de reconstruction et de redressement à la suite du passage de l'ouragan Melissa. Les membres du Conseil d'État ont passé en revue les progrès réalisés et ce qu'il reste à accomplir en ce qui concerne les objectifs généraux relatifs à l'amélioration de la gestion gouvernementale, à la défense et à la sécurité nationale ; ainsi que pour répondre aux politiques sociales, garantissant la protection des personnes, des familles, des foyers et des communautés en situation de vulnérabilité.

Sur ce dernier point, le vice-Premier ministre Eduardo Martinez Diaz a souligné l'existence de 13 politiques en vigueur dans le pays, qui se concrétisent par plus de 30 programmes sociaux ; la constitution de la Commission nationale d'attention intégrale aux politiques sociales, les commissions provinciales et municipales, ainsi que le fonctionnement des groupes de travail au sein du conseil populaire.

Il a dressé un bilan des actions visant à renforcer les systèmes nationaux de santé et d'éducation, ainsi que de la mise en œuvre du Code de l'enfance, des adolescences et des jeunesses, entre autres aspects.

Pour sa part, la vice-Première ministre Inés Maria Chapman a fait le point sur la mise en oeuvre du Programme national pour la promotion des femmes, et du Programme contre le racisme et la discrimination raciale, entre autres. La session s’est également penchée sur l’état d’avancement de l’application des directives générales pour la prévention des délits, de la corruption, des illégalités et des indisciplines sociales.

Concernant le rétablissement du Système électrique national (SEN), Argelio Jesus Abad Vigoa, Premier vice-ministre de l'Énergie et des Mines, a expliqué que – malgré l'impact sévère du blocus – 39 des 51 parcs solaires photovoltaïques sont actuellement synchronisés, apportant 735 mégawatts, et que la participation des sources renouvelables a augmenté de 7 % au cours de l'année 2025. Entretemps, les capacités de la génération distribuée et des centrales thermoélectriques, qui consomment du combustible national, se rétablissement graduellement.

Esteban Lazo a quant à lui rappelé que, pendant la période examinée, les commissions parlementaires ont effectué des contrôles partiels sur le respect des accords liés au Programme de Gouvernement, qui ont été enrichis lors de visites dans les communautés, les centres de travail et les établissements étudiants, entre autres. 

LE CONSEIL D'ÉTAT EXERCERA L'INITIATIVE LÉGISLATIVE

Les membres de cet organe ont convenu que le Conseil d'État exercera l'initiative législative devant l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire, concernant le projet de loi « À propos de la réduction exceptionnelle de la durée actuelle du mandat des délégués aux assemblées municipales du Pouvoir populaire ». L'objectif est d'établir une différence allant jusqu'à un an entre l'élection des délégués aux assemblées municipales et celle des députés à l'Assemblée nationale, conformément à la 4e Disposition transitoire de la Loi n° 127 sur les élections, du 13 juillet 2019.

Ainsi, à titre exceptionnel, le mandat actuel des délégués aux assemblées municipales du Pouvoir populaire sera de quatre ans et s’achèvera en novembre 2026, au cas où cette proposition serait adoptée par l'Assemblée nationale.

Par ailleurs, le Conseil d'État – en conformité avec ses attributions – est chargé de fixer la date des élections pour le renouvellement périodique de l'Assemblée nationale et des assemblées municipales du Pouvoir populaire. (Source : Granma)