Aujourd'hui, XVIe Festival international du cinéma de Gibara
- Écrit par Vanessa Pernía Arias, ACN
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Photos: Juan Pablo CarrerasLe 16ème Festival International du Cinéma de Gibara (FICGibara) se déroule à partir d'aujourd'hui jusqu'au 6 août avec un programme multiculturel varié, dont l'accent sera mis sur l'audiovisuel.
L'événement privilégie la création audiovisuelle, avec le double défi de renaître après deux éditions sans avoir eu lieu en raison de la situation épidémiologique créée par le Covid-19, et dans un contexte économique complexe au niveau mondial, a commenté son directeur, Sergio Benvenuto.
Le FICGibara, a-t-il ajouté, s'engage à reprendre l'essence de l'événement dédié au cinéma fait par Humberto Solás, comme le montre la campagne graphique du designer Nelson Ponce, un hommage à son fondateur et aux valeurs qu'il a énoncées dans le Manifeste du cinéma à petit budget.
À cette occasion, une mention spéciale sera accordée à Nelson Rodríguez (1938-2020), lauréat du Prix national du cinéma 2007, éditeur de l'œuvre de Solás et de films importants du cinéma cubain et latino-américain.
En n'organisant pas d'appel à candidatures comme lors des éditions précédentes, il s'agit d'un festival de sélection, basé sur les œuvres des différentes catégories qui permettent de configurer des expositions internationales compétitives, a-t-il insisté.
À cette fin, une programmation soignée a été privilégiée, où se distinguent les longs métrages de fiction : Goodbye, idiots (Albert Dupontel, France, 2020), Papicha, rêves de liberté (Mounia Meddour, Algérie, 2019) et le cubain Cuentos de un día más, avec une direction générale de Fernando Pérez.
Dans la section documentaire, nous trouvons : Las hostilidades (Sebastián Molina, Mexique, 2021), Mata (Fábio Nascimento et Ingrid Fadnes, Brésil-Norvège, 2020), Un viaje hacia nosotros (Luis Cintora, Espagne, (2021) et La gente del documental (Inti Herrera, Cuba, 2022), entre autres.
Le réalisateur cubain Arturo Sotto, en tant que président, ainsi que la cinéaste Laura Cazador (Suisse) et le directeur du festival Tito Cañadas (Espagne) décerneront le prix "Lucía" dans la catégorie fiction.
La cinéaste cubaine Belkis Vega, en tant que présidente, le responsable culturel espagnol Francisco Jiménez et la réalisatrice mexicaine Amaranta Díaz Carnero remettront des prix aux documentaires et aux animations, tandis que la presse, présidée par Rafael Grillo, ainsi que Yudiannis González et Rubén Padrón Astorga, en remettra le sien.
Le programme théorique comprendra plusieurs forums à la Maison de la Culture de Gibara: "Réaliser du cinéma aujourd'hui: crise, pandémie et défis", "La parole de l'acteur : entre réalité et nostalgie", et "Conservation et programmation de films dans les festivals alternatifs".
Conçu comme une rencontre qui réunit différentes manifestations artistiques autour du cinéma, l'événement comprendra des manifestations scéniques, musicales, littéraires et théoriques qui se dérouleront sur des places, dans des parcs, des communautés et des centres culturels de la ville de Gibara.
