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L'exemple, la tornade, les raisons

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tornado la habana 01Depuis les premiers jours de son mandat, le président Miguel Diaz-Canel a confirmé aux Cubains, en premier lieu, mais aussi au reste du monde, qu’il se situe dans la lignée de José Marti et de Fidel. Avec des gens comme lui, il n'y a pas de place pour la trahison, ni pour s'éloigner des urgences de son peuple.
 
La consolidation de la dignité à Cuba est écrite avec les caractères indélébiles de l'exemple personnel. Parmi les nombreuses raisons d'être fiers de notre histoire, figure la conviction que les héros qui nous ont précédés ont éclairé la voie à suivre en exprimant à la première personne ce qui doit être fait au moment précis.
 
C'est pourquoi Carlos Manuel de Céspedes quitta le confort bourgeois pour le maquis, c'est pourquoi José Marti alla combattre et mourir à Dos Rios, c'est pourquoi Abel Santamaria se fit arracher les yeux par des sbires inspirés par la haine du dictateur Fulgencio Batista et ses mentors Yankee, c'est pourquoi Fidel refusa d’abandonner le membre de l’expédition du yacht Granma en pleine mer ni à aucun être humain par la suite.
 
La Révolution cubaine constitue probablement le plus grand réservoir de prédication par l'exemple personnel au cours du XXe siècle et du XXIe siècle sur la planète. Elle a été fondée sur un précédent éthique, sur l'attitude cohérente avec son peuple et sur la revendication de l'histoire.
 
Che, Camilo, Fidel, Raul, Almeida.... sont autant de grands hommes de ce processus social, parmi d'autres êtres de cette dimension et beaucoup d'autres héros anonymes, mais qui n'ont jamais cessé d'adopter la bonne décision au bon moment, en réponse à l’appel d'une conscience et sur la base de valeurs forgées et développées dans le dévouement à la cause de la majorité.
 
En tant que continuité de la Révolution, la direction actuelle du pays partage cet esprit de dévouement au peuple et le souci de prendre chaque décision dans la pureté morale absolue que signifie à la fois suivre un exemple et le devenir.
 
Dès les premiers jours de son mandat, le président Miguel Diaz-Canel a confirmé aux Cubains, d’abord, mais aussi au reste du monde, qu’il se situe dans la lignée de José Marti et de Fidel. Avec des gens comme lui, il n'y a pas de place pour la trahison, ni pour s'éloigner des urgences de son peuple.
 
L'exemple le plus récent de la communion entre Diaz-Canel et ce peuple (comme en témoigne chacune de ses visites dans les provinces, avec de multiples témoignages de fraternité) a été le processus de reconstruction à la suite des dommages provoqués par la tornade de forte intensité qui a frappé cinq municipalités à La Havane.
 
Le président cubain agit en homme de bien, en dirigeant engagé qui suit l'exemple de fidélité et de dévouement prôné par le leader historique de la Révolution cubaine et par Raul.
 
Le peuple est reconnaissant de sa diligence et de son dévouement sans borne (matin, après-midi, soir et aube).
 
Diaz-Canel a imprégné son Conseil des ministres – en première ligne tous les jours après la catastrophe - et les structures politiques et gouvernementales de La Havane avec la même impulsion, de la même conviction et des mêmes méthodes d'action.
 
Ce n'est pas du chauvinisme, c'est le simple constat de la vérité : aucun gouvernement actuel dans le monde – aussi riche soit-il, ce qui n'est pas le cas du nôtre, qui est un pays pauvre, un pays du Tiers monde et assiégé à chaque instant par la plus grande puissance économique et militaire de la planète – ne pourrait procéder avec cette diligence, ce respect, cette préoccupation totale envers chacun des êtres humains frappés par une telle tragédie.
 
Trump a jeté du papier hygiénique au Portoricains pour les consoler de la dévastation de l'ouragan Maria et, il y a des années, lorsque Katrina a frappé la Nouvelle-Orléans, la Maison-Blanche a ignoré les pauvres, complètement indifférents au sort de la population noire majoritaire.
 
Seul un gouvernement inspiré par l'exemple historique de la cause de l'indépendance, par les conseils et l'attitude de Fidel et Raul dans chaque moment difficile, et bénéficiant du soutien de l’immense majorité de son peuple, peut accomplir un tel miracle.
 
À cause de choses comme celles-ci, à la fois si grandes et si simples, uniquement possibles dans mon pays ; parce je sais que l'on ne m’abandonnera pas si je tombe à la mer ou si ma maison est détruite par une tornade, je ratifierai ma Constitution le 24 février prochain et je continuerai à défendre ma Révolution. /Granma