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« Nous sommes convaincus que les amendements seront rejetés. »

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Bruno ONU
 
Le gouvernement des États-Unis, dans ses tentatives d'accroître l'hostilité contre Cuba, ne s’est fixé aucune limite, a déclaré le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, le 30 octobre, au siège des Nations Unies.
 
Quelques heures avant le vote, pour la 27e fois, par l'Assemblée générale de l’ONU, à propos de la résolution cubaine contre le blocus, Rodriguez a dénoncé que la délégation étasunienne a forcé l'Assemblée générale à se prononcer sur huit amendements, tous agressifs contre Cuba et manipulateurs de la cause des droits de l’Homme et des Objectifs de développement durable.
 
Le chef de la diplomatie cubaine a signalé qu'il existe d'autres organes et instances de l'ONU au sein desquels il serait approprié d'avoir une conversation sur les droits de l'Homme, et qu'au lieu de faciliter un bref exercice de vote comme les années précédentes, le Département d'État du pays du Nord cherche à modifier la procédure, ce qui explique que - contrairement aux années précédentes – la session de la matinée du mercredi 3 ne comportera que le débat de l'Assemblée générale sur la résolution présentée par Cuba, ainsi que les discours des groupes de pays et d’États membres, et que le vote sur le projet de résolution en faveur de la levée du blocus est prévu pour jeudi.
 
Rodriguez Parrilla a rappelé que le blocus est une violation du Droit international qui contrevient aux règles commerciales internationalement reconnues, et constitue également un acte d'agression et de guerre économique. Le ministre des Relations extérieures de Cuba a réaffirmé que cette manœuvre tente de dissimuler la situation d'isolement absolu et profond du gouvernement des États-Unis vis-à-vis de Cuba et le rejet massif suscité par le blocus économique, commercial et financier, ainsi que de créer un prétexte pour le renforcer, en prétendant montrer que cette politique bénéficie du soutien international, ce qui est inacceptable.
 
« Nous sommes convaincus que les amendements seront rejetés et que la résolution bénéficiera du soutien d'une majorité écrasante, comme cela s'est produit par le passé », a-t-il conclu.
 
SUR QUOI PORTENT LES HUIT AMENDEMENTS QUE LES ÉTATS-UNIS PROPOSENT CONTRE CUBA ET QUELLE EST LA RÉPONSE DE NOTRE PAYS ?
 
La Mission permanente des États-Unis auprès de l'ONU a fait circuler une série de huit amendements à la résolution condamnant le blocus, qui couvrent essentiellement des aspects liés aux Objectifs de développement durable de l'Agenda 2030 des Nations unies et des éléments des droits de l'Homme.
 
Selon les déclarations du ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez, le 25 octobre, la raison sous-jacente de ces propositions d'amendements est de « provoquer des changements dans la situation des droits de l’Homme à Cuba ».
 
« Il s'agit d'une manœuvre diplomatique du gouvernement des États-Unis qui vise à justifier le blocus qui punit l'ensemble de la nation cubaine, qui utilise de faux prétextes prétendument en matière de droits de l’Homme, d’une manœuvre entièrement conçue à des fins de propagande et mensongères destinée à manipuler l'opinion publique internationale, y compris celle des citoyens des États-Unis », a-t-il dit.
 
Le ministre cubain a proposé que si les États-Unis d'Amérique veulent avoir une discussion sérieuse sur le sujet des Objectifs de développement durable, que ce soit par voie bilatérale ou multilatérale, ils devraient accepter de discuter de certains des Objectifs du développement durable, tels que ceux liés à la promotion du bien-être pour tous à tous les âges, à l'égalité des sexes et à l'autonomisation des femmes et des filles, à la réduction des inégalités à l'intérieur des pays et entre les pays, à la migration sûre, ordonnée et régulière au moyen de la mise en œuvre de politiques migratoires planifiées et bien gérées, à l'adoption de mesures urgentes pour lutter contre le changement climatique et ses effets, et au renforcement des moyens d'application et de revitalisation du Partenariat mondial pour le développement durable.
 
Cuba est donc pleinement prête, comme notre gouvernement l'a fait savoir à maintes reprises, à engager un dialogue sur toutes ces questions, toujours sur la base de l'égalité souveraine, du respect mutuel et de l'exercice de l'autodétermination des peuples.
 
ANTECÉDENTS
 
_ 14 avril 2005 : À la Commission des droits de l'Homme, où, pendant 20 ans une résolution qui condamnait et signalait Cuba, une résolution profondément diffamatoire dans le domaine des droits de l'homme, avait été adoptée, créa un contraste insupportable avec une résolution présentée par Cuba une semaine plus tard, le 21 avril 2005.
 
_ 7 novembre 2006 : Les États-Unis ont prétendu amender la résolution contre le blocus de Cuba que l'Assemblée générale avait adoptée cette année-là. Toutefois, une motion de non-adoption d'une décision sur l'amendement déposé indirectement par les États-Unis a reçu un fort soutien, c'est-à-dire une motion contre l'amendement : 126 États membres, soit plus des deux tiers, ont soutenu cet amendement ; seuls 51 ont voté contre. Il est intéressant de noter que, quelques minutes plus tard, lorsque l'Assemblée générale s’est prononcée sur le texte en question, sur le fond de la résolution, 183 États membres l'ont appuyé sans aucun amendement, quatre seulement ont voté contre, un État s'est abstenu et, curieusement, l'auteur de l'amendement a également voté pour la Résolution. / Granma