Plus de 40 appels à la levée du blocus contre Cuba ont été lancés à l’ONU
- Écrit par Redacción ¡ahora!
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À l’issue du débat de haut niveau de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’appel à la levée du blocus américain contre Cuba a été entendu plus de 40 fois.
Le discours qui a clôturé la longue série d’orateurs à l’Assemblée générale depuis le 23 septembre a été prononcé par l’ambassadeur Dionisio Da Costa Babo Soares, représentant permanent du Timor-Leste auprès des Nations Unies. Il a notamment condamné le blocus unilatéral de longue date contre ce pays des Caraïbes.
« Le Timor-Leste soutient la levée du blocus économique, commercial et financier contre la République de Cuba, qui constitue, à notre avis, une violation des droits humains qui porte préjudice au peuple cubain et limite son accès aux biens essentiels », a déclaré le diplomate.
Cuba est l’un des partenaires les plus proches du Timor-Leste dans le secteur de la santé, a souligné le représentant timorais, affirmant avoir formé « plus d’un millier de professionnels dans ce pays caribéen et prodigué des soins directs à nos patients dans les hôpitaux ».
Il a ajouté que « l’inscription de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme est totalement injustifiée, et nous demandons donc son retrait immédiat de cette liste ». Pour sa part, le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Denis Moncada, a déclaré : « Nous dénonçons et condamnons, avec tous les peuples du monde, les politiques horribles, odieuses et exécrables de blocus économique criminel, ainsi que les agressions accompagnées de mesures coercitives, arbitraires et unilatérales. »
« Nous réaffirmons ici notre solidarité et notre fraternité pleines et sans équivoque avec Cuba et le Venezuela », a souligné M. Moncada.
Parmi les pays ayant exprimé leur soutien à Cuba figurent le Brésil, le Suriname, l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Colombie, le Vietnam, l’Angola, Nauru, la Namibie, le Guyana, le Congo, la Bolivie, le Gabon, le Ghana, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale, la Gambie, la Dominique, la Tanzanie, l’Ouganda, Sao Tomé-et-Principe et le Mexique.
Ils ont également fait référence à la nation caribéenne, à Saint-Vincent-et-les Grenadines, à la Barbade, à la Jamaïque, au Belize, au Lesotho, à Antigua-et-Barbuda, à Tuvalu, au Zimbabwe, au Venezuela, aux Bahamas, à la Grenade, au Burkina Faso, à Saint-Kitts-et-Nevis, au Laos, à la Russie, à la Biélorussie. Érythrée, Sainte-Lucie et Honduras.
Samedi, à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a affirmé que le blocus contre son pays persistait et devenait extrêmement dur.
« Il s’agit d’une guerre économique véritablement globale et prolongée, visant à priver les Cubains de leurs moyens de subsistance et de leur pérennité, de leur existence en tant que peuple solidaire, cultivé et joyeux », a-t-il ajouté.
Quiconque prétend le contraire ment délibérément, a-t-il souligné. Les promoteurs mêmes de cette guerre se vantent de son effet destructeur et de sa capacité à porter atteinte au niveau de vie de tout un peuple, où qu’il soit sur la planète, a-t-il soutenu.
Il a également souligné qu’« il est cynique que le gouvernement des États-Unis, à des fins de coercition politique et économique, qualifie Cuba d’État soutenant le terrorisme, une calomnie que cette Organisation ne partage pas, ni aucun de ses États membres ». Il a rappelé que l’île a été victime de ce fléau. (Source : Prensa Latina)
