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Cuba fait face à une situation énergétique complexe

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UNEL'état actuel du système électrique national (SEN) et les mesures prises dans le pays pour le remettre en état ont été analysés ce jeudi 18 septembre dans l'émission Mesa Redonda.

L'ingénieure Tatiana Amarán Bogachova, vice-ministre de l'Énergie et des Mines (Minem), a souligné l'impact négatif des coupures d'électricité sur la société cubaine, qui affectent les foyers et l'économie, mais provoquent également le mécontentement de la population.

Elle a précisé que la crise électroénergétique est causée par des facteurs internes, parmi lesquels figurent notamment l'infrastructure vieillissante, résultat de l'exploitation des centrales thermiques qui ont dépassé leur durée de vie utile, comprise entre 25 et 30 ans.

Il a ajouté que d'autres facteurs internes influencent cette situation, notamment le manque d'entretien dû à des problèmes financiers et de planification, les caractéristiques chimiques du pétrole brut national qui raccourcissent les cycles d'entretien, et le retard dans la mise en œuvre de projets d'énergies renouvelables qui réduiraient la dépendance aux combustibles fossiles.

Elle a également souligné les dommages causés par les phénomènes météorologiques récents à la structure électrique du pays, obligeant à consacrer des ressources à sa remise en état.

Sur le plan externe, Amarán Bogachova a qualifié le blocus américain contre Cuba de mur qui entrave considérablement la gestion du secteur électrique dans le pays.

Pour contextualiser les répercussions de cette politique impérialiste, il a souligné que Cuba n'a pas accès aux technologies développées par des entreprises étrangères parce qu'elles ont une participation américaine ou parce que ces entreprises sont sanctionnées si elles commercialisent leurs produits avec l'île, un harcèlement auquel sont également soumis les banques étrangères.

Il a également déclaré que le blocus n'est pas une excuse, mais une mesure économique concrète qui étouffe les capacités de développement de la nation.

Concernant l'état du SEN, l'ingénieur Mario Castillo Salas, directeur adjoint de l'Union électrique (UNE), a reconnu que les répercussions restent importantes et a attribué cette situation à la complexité critique du système, qui a été expliquée à plusieurs reprises.

Au cours de son intervention, il a déclaré que l'énergie thermique est à la base de la production d'électricité et représente plus de 50 % de la production nationale.

M. Castillo Salas a souligné l'importante contribution de l'énergie solaire au SEN, avec plus de 700 mégawatts de capacité installée dans des parcs photovoltaïques, dont plus de 650 proviennent d'un projet d'investissement lancé en février.

Il a indiqué que ce plan devrait s'achever en décembre avec 51 parcs synchronisés et que 200 MW supplémentaires provenant de dons devraient être disponibles.

Le directeur de l'UNE a déclaré que pour réduire le déficit énergétique, la production distribuée, qui consiste à utiliser des moteurs à combustion et qui a été intégrée, a joué un rôle fondamental.


En ce qui concerne l'état des réseaux, l'expert a fait valoir que le SEN est entièrement intégré, ce qui rend les moyens de transmission et de distribution obsolètes. À cela s'ajoutent les caractéristiques climatiques qui surchargent les lignes et les transformateurs, dont le remplacement dépend de la capacité de fabrication et de récupération des différents ateliers existant sur le territoire.

Castillo Salas a souligné que l'achèvement du processus de récupération mené dans différentes unités nécessaires à la stabilité du SEN est attendu. (Source : ACN)