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Agir et produire plus par nous-mêmes

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ZafraDiaz-Canel et Morales Ojeda ont poursuivi leur tournée à Puerto Padre, dans la province de Las Tunas, et à Santa Cruz del Sur, à Camagüey, afin de « promouvoir, de catalyser des processus, de mieux organiser le travail et devenir un exemple pour ceux dont les indicateurs sont déficients ».

 

« L'année 2023 a été mauvaise pour cette entreprise », a déclaré Miguel Abreu Larramendi, directeur de l'UEB TecnoAzucar, en donnant des détails au Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, sur la production de la Fabrique d’aliments pour animaux Antonio Guiteras au cours de l'année écoulée.

Ce 27 février, la communauté de Delicias, située dans la municipalité de Puerto Padre, dans la province de La Tunas, a été la première étape de la visite.

Les projets et les machines qui ont été mis au point dans l’Usine d'aliments pour animaux, grâce aux innovations de son collectif de travail, ont permis que, depuis quatre ans, les aliments pour animaux qui y sont produits le soient uniquement à partir de matières premières locales, sans attendre les importations.

Nous utilisons essentiellement de la farine de manioc, de maïs, des déchets de l'industrie de la pêche, de l'industrie laitière et de l'industrie sucrière, ainsi que les avantages du miel protéique, a expliqué Abreu Larramendi lors de la visite, à laquelle participait également Roberto Morales Ojeda, membre du Bureau politique et Secrétaire à l'organisation du Comité central.

Au cours du dialogue avec les travailleurs et les cadres, le chef de l'État a souligné que le principe avec lequel ils travaillent ici « est une idée qui doit prospérer, mais pour cela il est nécessaire de produire avec efficience », ce qui n'a pas été le cas à la fin de 2023, ni depuis le début de l'année.

Il s'est également intéressé aux indicateurs d'efficience, à la disponibilité technique, aux salaires des ouvriers et aux conditions de travail. Il a pris connaissance d'alternatives telles que le développement d'un cheptel porcin de plus de 1 500 têtes, qui permet de livrer environ quatre tonnes de viande par mois.

« Produire des aliments pour animaux sans avoir à les importer est un immense mérite », a déclaré Diaz-Canel, en insistant sur la nécessité de tirer parti de chaque détail, aussi petit qu'il puisse paraître.

UN « COLOSSE » QUI A BEAUCOUP À APPORTER

Le mois de janvier a démarré avec de nombreux problèmes à l'Entreprise agro-industrielle sucrière Antonio Guiteras. Les réparations qui y ont été effectuées avant le début de la campagne de récolte de la canne à sucre n'ont pas été de la qualité requise, ce qui explique en partie pourquoi le moulin a déjà un mois de retard dans le broyage.

Rafael Pantaleon Quevedo, directeur de cet important centre économique de la province, a commenté ces détails et d'autres avec le président cubain.
Sur un plan de plus de 39 000 tonnes de sucre, ils ont à peine réussi à en produire environ 3 000 ; le retard est donc considérable, et le mois de janvier s'est terminé avec huit millions de pesos de pertes.

Même si en ce moment il n’y a pas de difficultés concernant la plantation de la canne, environ 60 % des cannes à récolter sont vieilles, ce qui affecte le rendement de l'usine. D'autres causes qui ont eu un impact sur le rendement actuel de la récolte sont associées au manque de carburant et d'autres intrants, ainsi qu'à des problèmes météorologiques.

Après avoir visité des zones du « colosse », l'un des plus importants du pays, Diaz-Canel a eu des échanges avec les travailleurs, qu'il a invités à reprendre courage, avec la conviction que « c'est en recherchant l'efficience que l'on obtiendra les meilleurs résultats ».

Mainenant, a-t-il dit, « nous devons batailler dur et moudre pour obtenir une bonne récolte, et pour cela votre participation est fondamentale ».

Ce sont précisément les difficultés rencontrées par la Guiteras qui sont à l'origine du fait que l'UEB Carupano, le port qui transporte les récoltes et où le président s’est rendu ensuite, n’a pas rempli le plan.

« Cette réalité ne nous a pas empêchés de chercher des alternatives pour développer d'autres activités telles que la production alimentaire et la prestation de services à d'autres entreprises », a déclaré Miguel Salas Silva, directeur général de l'Entreprise des services portuaire du Centre Est, à laquelle appartient le port de Carupano. « Nous allons nous améliorer », a déclaré Diaz-Canel, « mais pour cela nous devons agir et produire plus par nous-mêmes ».

À la fin de la matinée, en dialoguant avec les principaux dirigeants du Parti et du gouvernement de Las Tunas, le Président a insisté sur la nécessité de combiner leadership et participation populaire afin de transformer la situation économique actuelle du pays d'ici 2024.

Au cours de la réunion, qui a également permis de donner suite à des questions évaluées lors de la visite de janvier dernier dans cette province, le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste a souligné l'importance de « mettre en œuvre un système de travail qui aille à l'encontre de l'inertie, du retard et de la détérioration », afin d'avancer dans la réalisation des priorités qui ont été définies.

Nous devons nous proposer, a-t-il dit, « d'en faire plus chaque jour, de travailler pour contribuer davantage et de ne pas nous arrêter ».

TIRER DES ENSEIGNEMENTS POUR ALLER DE L'AVANT

Lorsque l'entreprise de canne à sucre Candido Gonzalez a été créée en septembre 2021, elle affichait une perte de plus de 11 millions de pesos.

Depuis lors, bien qu'elle soit parvenue à réduire progressivement les chiffres, les perspectives restent complexes.

Dans l’après-midi, Diaz-Canel et Morales Ojeda se sont également rendus dans cette entreprise, située dans la municipalité de Santa Cruz del Sur, dans la province de Camagüey.

La stratégie qui a été conçue pour le fonctionnement des 11 unités productives qui la composent et qui se consacrent, indistinctement, à la production de canne à sucre, d'aliments et autres, a fait que, à la fin de 2023, les pertes ont été de l'ordre de neuf millions de pesos.

« Au cours du premier semestre de l'année, nous allons balayer tous ces chiffres », a assuré Rolando Castro Reyes, directeur général de l'entreprise, en expliquant en détail au président les mesures qui ont été conçues à court et à long terme, visant à rendre cette installation durable.

Entre autres actions, ils se proposent de fournir des services de stockage, avec mécanisation et préparation des sols, d'exporter du charbon de bois, de monter une mini-fabrique et d'augmenter et de diversifier la production agricole.

Le dialogue s'est déroulé au milieu d'un champ de canne à sucre où travaillaient deux pelotons de coupe de l'Entreprise. Ici, la récolte, a-t-il été dit, accuse actuellement un retard de 25 jours, de sorte que le taux de conformité est de 16 %.

La situation, a déclaré Castro Reyes, est extrêmement complexe, mais nous ne cesserons pas de chercher des alternatives pour la surmonter.

« Vous avez pris de bonnes décisions », a déclaré Diaz-Canel, en discutant avec les cadres et les travailleurs, et vous avez mis en place une « bonne stratégie qui montre que vous pouvez aller de l'avant ».

EXPLOITER LE POTENTIEL POUR PRODUIRE PLUS

Sur ce site, recouvert de marabu il y a quelques années, le producteur Nasim Musle Rodriguez dispose aujourd'hui de plus de 40 hectares consacrés à la culture de haricots, de patates douces, de bananes, de poivrons, d'oignons, d'ail, d'arbres fruitiers et autres.

Son exploitation appartient à l'UEB intégral Jesus Suarez Gayol, subordonnée à l'Entreprise d'élevage de Camagüey qui, à la fin de l'année 2023, affichait des résultats médiocres.

Ce qui a été fait dans cette ferme montre que, si l'on travaille, et que l'on travaille dur, il est possible d'obtenir des résultats et de surmonter les difficultés, comme Nasim l'a assuré à Diaz-Canel.

Au cours de l'échange, le président a souligné tout ce qui a été réalisé ici est un exemple pour les autres producteurs du territoire, qui ont également la responsabilité de garantir l'alimentation de la municipalité.

Se référant aux deux lieux visités, lors de la réunion finale avec les principaux cadres du Parti et du gouvernement de la province, le chef de l'État a expliqué comment, malgré les mauvais résultats de 2023, ils ont commencé 2024 avec des stratégies claires pour surmonter les déficiences qui les ont amenés à cette situation.

C'est précisément l'un des principaux objectifs de nos tournées dans le pays : promouvoir, catalyser des processus, mieux organiser le travail et devenir un exemple pour ceux qui ont de mauvais indicateurs.
D'où son insistance à travailler à la recherche de production, d'approvisionnement et d’efficience, des concepts qui sont mis en avant pour avancer dans le développement.

Ces réunions, a-t-il conclu, sont des « ateliers pour tirer des expériences de ce que nous avons vécu, et que cela nous permette à tous d'apprendre de chaque visite ».