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Cuba: La production alimentaire au centre des investissements étrangers

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0 08 industria alimentaria 1Alejandro Gil Fernández, Vice-premier ministre de la République, a demandé aujourd'hui aux hauts responsables du Ministère de l'industrie alimentaire (MINAL) de donner la priorité à la production alimentaire dans les investissements étrangers, et conseilla d'explorer le potentiel dans les exportations non seulement dans les domaines traditionnels mais aussi dans d'autres qui sont à peine exploités et qui peuvent apporter des dividendes importants.

Dans la suite d'un groupe de réunions avec les organes de l'administration centrale de l'État, dont les revenus ont un impact sur l'économie, le chef du ministère de l'Économie et de la Planification (MEP) a réitéré que le plan pour 2023 sera très tendu en raison des limitations dérivées du blocus américain, des prix élevés, des conflits et des catastrophes naturelles.

Compte tenu de la pénurie de cette monnaie, dont le pays a besoin pour se développer et payer ses dettes, en présence des ministres Manuel Santiago Sobrino, du MINAL, et Rodrigo Malmierca, du Commerce extérieur et de l'Investissement, on a fait le point sur le comportement de cette dernière activité et des exportations, ainsi que sur les entreprises qui ont vu le jour lors des foires internationales de La Havane et de Food, tenues en 2022.

Lors de la réunion, il a été rappelé que l'année dernière, les exportations dans ce secteur n'ont pas été réalisées, car le plan a été exécuté à 92%, et bien que le scénario continuera à être complexe, il y a sept projets avec des capitaux étrangers auxquels l'agence donne la plus grande priorité, c'est pourquoi tout ce qui entrave leur réalisation doit être débloqué, a déclaré Alejandro Gil.

Certains seront prêts d'ici mars et d'autres plus tard dans l'année, notamment les contrats de partenariat économique international pour la fourniture de services de réfrigération; la production et la commercialisation de concombres de mer; et pour la culture, la transformation et la commercialisation d'éponges de mer, de poisson et de gin.

Cette relation comprend une coentreprise pour la production et la commercialisation de cacao et de produits chocolatés et une autre pour la production d'eau, de boissons non alcoolisées, de bière et de malt dans l'usine de Tínima. Au cours de la réunion, plusieurs responsables ont mentionné les crevettes, le café et la civelle comme des domaines susceptibles d'être dynamisés compte tenu de leurs dividendes élevés et de la demande.

Le vice-premier ministre a déclaré que, dans chaque cas, il évaluerait tout ce qui concerne les relations contractuelles avec l'investisseur ou le partenaire étranger, les marchés possibles, la compétitivité de l'entreprise, l'amortissement de l'investissement, les avantages qu'elle apportera au pays, et s'assurerait toujours que les revenus en devises proviennent de l'étranger et non de ventes à la frontière.

Même après l'approbation récente d'un régime fermé de financement en devises étrangères pour des secteurs tels que le tourisme, les télécommunications et la santé, il a souligné qu'il pourrait être très utile de s'y associer.

Le suivi des accords des tournées internationales du Président de la République et du Premier ministre, dans le but de renforcer les relations de coopération et de conseil avec les pays des Caraïbes, a également fait l'objet de la réunion, et à cet égard, la contribution du Groupement d'entreprises de l'industrie de la pêche a été discutée, avec la mise en œuvre de cours et la promotion de l'aquaculture.

A l'horizon 2023, le plan d'exportation du secteur est évalué à 232 millions 787 mille 600 USD. Il est à noter les ventes de rhum et de produits de la pêche, et notamment en termes de revenus, une croissance de plus de 11 millions 357 mille USD est prévue.