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Cuba a beaucoup à montrer dans le domaine des droits de l'homme

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Cubanos con derechosLe 16 mai prochain, Cuba arrivera à l'Examen Périodique Universel (EPU) des droits de l'homme avec des progrès et des acquis mondialement reconnus dans les domaine de la santé, de l'éducation et de la culture ainsi que de la participation aux divers outils régissant ces domaines.
 
Il y a quelques jours à peine, le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), TedrosAdhanom, a déclaré que le monde avait beaucoup à apprendre de Cuba au niveau de la prévention et du suivi médical.
 
La semaine dernière, dans son intervention à la XIV Foire de la Santé pour Tous, Adhanom a tenu à souligner les résultats obtenus par Cuba, et, en particulier, le caractère universel du système de santé et d'immunisation de la population contre les maladies évitables.
 
De son côté, la directrice de l'Organisation Panaméricaine de la Santé ( OPS), Carissa Etienne, a qualifié d'unique le système prévalant sur notre île car il protège la santé de tous en respectant l'équité, la solidarité et les droits de l'homme.
 
Durant les cinq dernières années, période sur laquelle Cuba rendra compte lors de la session de l'EPU à Genève, les résultats atteints sont nombreux, notamment le taux de mortalité infantile le plus bas de notre histoire avec 4 décès pour mille naissances en vie, chiffre dont peu de pays sur la planète peuvent se vanter.
 
De même, en septembre dernier, le Fond des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) a placé Cuba dans le groupe des 15 États au monde appliquant les mesures de base pour garantir le bon développement cérébral des enfants.
 
Sur le même registre, le 30 juin 2015, notre pays a été reconnu comme étant le premier à avoir éliminé la transmission de mère à fils du virus du Sida et de la syphilis.
 
À cette époque-là, dans un entretien accordé à Prensa Latina à Washington DC, la directrice de l'OPS avait affirmé que Cuba était un modèle démontrant que l'accès et la couverture universelle en matière d'assistance médicale constituaient la clef du succès.
 
À tous ces résultats positifs, il faut ajouter le fait que l'île a éliminé 14 maladies infectieuses et et a réussi à ce que 9 autres d'entre elles ne soient plus un vrai problème puisque leur taux de mortalité est maintenant inférieur à 0,1 pour 100 mille habitants.
 
En matière d'éducation, la nouvelle année scolaire a débuté le 4 septembre 2017-2018 avec plus d'un million 750 mille étudiants inscrits, dans un pays de 11 millions de personnes dans lequel existe la couverture universelle gratuite ainsi que la gratuité à tous les niveaux de l'éducation, sans aucune discrimination en fonction du genre, de la couleur de peau, de la religion, des opinions politiques ou de la situation économique des familles.
 
Selon le Rapport du Suivi de l'Éducation pour Tous dans le Monde 2015, élaboré par l'UNESCO, Cuba est l'unique pays en Amérique Latine et dans les Antilles ayant réussi à accomplir la totalité des objectifs globaux qui avaient été fixés pour 2000-2015, ce qui nous place dans la catégorie des États à développement éducationnel élevé; en fait, au 28 ème rang mondial dans l'Indice de Développement de l'Éducation pour Tous.
 
Notre île, la plus grande des Antilles, a un taux d'alphabétisation de 99, 8% parmi les enfants et les adultes de 10 à 49 ans.
 
En ce qui concerne la culture, il existe dans les 15 provinces un vaste réseau d'institutions groupées en maisons de la culture, librairies, musées et bibliothèques. L'accès complet à l'éducation artistique au niveau élémentaire, moyen et supérieur est garanti à tout le monde (une information dont la Chancellerie nous a offert la primeur et qui fera partie du rapport présenté à l'EPU).
 
Un examen périodique régulier et identique pour chaque pays constitue, en partie, le mécanisme auquel se soumettent les 193 pays membres de l'ONU, ce qui est un net contraste avec les critères différents employés par le Conseil des Droits de l'Homme et explique pourquoi ces derniers ont été abandonnés en 2006 après de fortes critiques sur leur caractère sélectif et le double critère qui permettait d'attaquer les pays du Sud.
 
La spécificité de l'EPU est que le reste des membres des Nations Unies peuvent formuler des critères et des recommandations sur la situation particulière de chacun des pays qui vient tous les cinq ans à Genève se prêter à cet exercice.
 
Cuba s'y est déjà prêté auparavant, en février 2009 et en mai 2013. Lors de sa dernière présentation, en mai 2013, le pays a reçu 292 recommandations, dont 230 ont été acceptées, 40 ont été prises en considération et 20 autres ont été rejetées car elles reflétaient l'ingérence et le changement de régime encouragés par les États-Unis contre notre île.
 
Pendant des dizaines d'années, Washington a utilisé le thème des droits de l'homme pour s'en prendre à Cuba, bien que notre pays ait toujours montré un engagement indubitable à ce sujet, ce qui implique, évidemment la ratification de 44 des 61 instruments internationaux concernant les droits de l'homme, alors que les États-Unis n'en ont ratifié que 18 à peine.
 
De la même manière, il est assez paradoxal que les États-Unis cherche constamment bataille au sujet des droits de l'homme contre le pays auquel ils ont appliqué un embargo économique, commercial et financier pendant plus de 55 ans, blocus que les autre nations de l'ONU considèrent criminel, en fait, un vestige de la guerre froide et l'obstacle principal au développement de notre pays. /PL