Les « opposants »
- Écrit par Elson Concepcion Pérez
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Je pourrais aussi intituler cette petite chronique : « Nouvelles de milieu de semaine », et je commencerai par mettre en lumière quelques titres de la presse cubaine, ceux qui passent inaperçus aux yeux de nombreuses agences et de médias qui ont même des correspondants accrédités sur l'Île.
« Du monde à Matanzas : les médecins de la Brigade Henry Reeve. » Le contenu informatif de l'article fait référence à la solidarité de nos médecins qui, tout comme ils sont capables d'apporter leur aide dans les lieux les plus reculés de plus de cent pays, le font également dans la province de Matanzas, où le pic de la pandémie a mis à rude épreuve les services de santé, raison pour laquelle des protocoles stricts ont été établis pour contrôler et vaincre la maladie.
Rappelons à ceux qui ont voulu utiliser, sans la moindre éthique, la présence de la nouvelle souche virale dans la province comme une manœuvre politique, que cette terre, qui vit la victoire de Playa Giron, qui est aussi le plus grand pôle touristique du pays et avec des éléments plus que suffisants pour certifier le mérite de son grand peuple, en plus des efforts de son personnel de la santé, fait de l’expression : « Nous sommes Cuba ! » une réalité qui résume tout ce qui se passe à Matanzas.
Et si quelqu'un en doute, c'est son problème.
À propos de cette province, il y a un autre titre dans la presse : « La centrale thermoélectrique Antonio Guiteras a été synchronisée au Système électrique national. »
À cet égard, on a beaucoup affabulé sur les réseaux sociaux et dans les médias occidentaux à propos des « coupures d’électricité » à Cuba. Malheureusement, j’attends encore d’y lire de véritables nouvelles sur les raisons des difficultés de cette centrale et des autres. Pas un seul paragraphe qui explique au moins la difficulté ou l'impossibilité d'acquérir les composants nécessaires pour effectuer la maintenance indispensable et correctement planifiée, ou qui rappelle au monde que ces usines qui travaillent avec du pétrole et des dérivés du pétrole souffrent la traque des États-Unis qui ont pour objectif d’empêcher tout navire transportant cette ressource essentielle d’accoster à Cuba.
Un autre titre de la presse cubaine mérite notre attention : « Approbation de l'essai clinique de Mambisa et Abdala sur des convalescents. »
Pour ceux qui, depuis l'empire voisin, veulent nous détruire et ne connaissent pas la signification de ces deux noms, je me contenterai de leur rappeler que ce sont deux de nos cinq candidats-vaccins contre la covid-19, l'un d'entre eux, Abdala, étant désormais un vaccin.
C’est une partie de ce que font ce pays, ses scientifiques, ses personnels de la santé et son gouvernement, dans l'effort quotidien pour garantir à tout le peuple – y compris à ces soi-disant opposants –ce bien principal qu'est la santé.
Que cela plaise ou non aux voisins du Nord, telle est la vie dans notre pays, cette vie qu'ils ont si souvent voulu transformer en mort, avec les actes barbares perpétrés au cours de ces soixante années, dont un blocus génocidaire, des menaces militaires, des invasions et des attaques de toutes sortes et des sanctions qui, en pleine pandémie, deviennent l'action la plus criminelle des gouvernements des États-Unis, y compris l'actuel.
De là-bas, et par le biais de millions de dollars, ils s'obstinent à fabriquer de soi-disant « opposants », en utilisant dans la plupart des cas des délinquants de droit commun, des individus impliqués dans des vols, et même des assassins, comme on le voit clairement lorsque certains attaquent les autorités et le peuple, avec des armes blanches, en utilisant des couteaux, des pierres, des bâtons, et tout ce qu'ils trouvent sur leur chemin.
Ils appellent « opposants » ceux qui brisent des vitrines et des portes des centres commerciaux et volent leurs marchandises ou ceux qui détruisent des voitures –publiques et privées –, offensent et attaquent un policier, agressent et tentent de détruire des bâtiments institutionnels, détruisent les voies publiques, parmi de nombreux autres actes, violant l'ordre public et remettant en cause la stabilité et la sécurité des citoyens.
Il est même curieux, en plus d’être répugnant, de voir comment ils utilisent leurs téléphones portables pour enregistrer et publier leurs « actions d'opposition ». Et ensuite, il semble qu'ils soient si ignorants qu'ils ne réalisent pas que ces mêmes images qu'ils téléchargent désespérément sur les réseaux sociaux sont les meilleures preuves pour que le peuple les identifie et les condamne... et pour que la justice leur demande des comptes pour leurs actions.
Il est également répugnant que ceux qui les « engagent » pour ces manœuvres « d'opposition » leur offrent quelques dollars pour leur contribution à la chute du « régime » cubain.
Ils deviennent des mercenaires de
pacotille et, pour beaucoup d'entre eux, de véritables terroristes, des voleurs et des assassins.
J'ai la conviction que notre population sait comment les identifier et qu'elle a pleinement confiance dans la justice qui leur demandera des comptes pour ces actes criminels, avec la valeur ajoutée négative qu'ils réalisent ce montage médiatique en pleine pandémie et encouragent la contagion et la prolifération.
Nous verrons si, devant les tribunaux, ils ne seront toujours considérés que comme des « opposants ». /Granma