Les relations avec les États-Unis dans le secteur agricole pourraient être meilleures
- Écrit par Nuria Barbosa León, Granma
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Photo : Abel Padron PadillaLe ministre cubain de l’Agriculture a souligné que l'événement gagne en pertinence chaque année et favorise un « travail proactif de rapprochement » entre les secteurs agricoles de Cuba et des États-Unis.
C'est dans une atmosphère d'échange de politiques, de positions, de mécanismes, d'expériences, d'intentions et, surtout, d'opportunités que se déroule à l'hôtel National de Cuba la 5e édition de la Conférence agricole États-Unis-Cuba, qui a débuté lundi.
Le ministre cubain de l'Agriculture (Minag), Ydael Pérez Brito, a assisté à cette réunion, qui vise à promouvoir les relations commerciales bilatérales, et à laquelle ont également participé des agriculteurs, des coopératives, des MPME cubaines, des ONG et des représentants du secteur agricole de toutes les régions des États-Unis ainsi que des hommes d'affaires.
Le président du Groupe d'entreprises agricoles, Orlando Linares Morell, a expliqué la situation actuelle de Cuba, négativement affectée par l'augmentation des prix mondiaux des aliments et les sanctions imposées par les États-Unis avec le blocus criminel et l'inscription de Cuba sur la liste des pays supposés soutenir le terrorisme ; des mesures coercitives qui nous obligent à « évoluer au milieu de plus grandes complexités et de plus grands défis, qui ont un impact direct sur le déclin productif de notre secteur agricole ».
Le président de la société de conseil étasunienne Focus Cuba, Paul Johnson, a déclaré que cette Conférence a pour objectif de résoudre des problèmes communs et à améliorer les relations bilatérales.
