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Synchronisée avec la sucrerie Ciro Redondo, la centrale bioélectrique assure une production d’électricité stable

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0032111Après de nombreux obstacles qui ont empêché le fonctionnement stable des deux installations, les techniciens et les spécialistes assurent avoir obtenu la meilleure synchronisation possible entre la sucrerie Ciro Redondo et la centrale bioélectrique située à proximité, première expérience à Cuba de production d'électricité à partir de la biomasse de la canne à sucre et du marabu (un arbre invasif au bois très dur).

Après l'interconnexion - avec les deux chaudières en fonctionnement - les paramètres techniques ont montré une stabilité, dans un processus progressif qui permettrait d'augmenter les charges et de contribuer au Système électrique national (sen), en plus de garantir l'approvisionnement en électricité et en vapeur de la sucrerie et de la centrale bioélectrique elle-même.

Ariel Diaz Roman, directeur de la centrale électrique, a expliqué à Granma qu'ils maintiennent une étroite surveillance du fonctionnement et des paramètres de la centrale et de la sucrerie, une combinaison qui se doit d'être proche de la perfection dans ses opérations, afin d'éviter les arrêts et les perturbations.

Pour sa part, Vidal Martin Sarduy, administrateur de la sucrerie Ciro Redondo, la plus moderne de Cuba à l'heure actuelle, a affirmé que l'usine est en train d'élever sa vitesse de broyage afin d’atteindre le maximum de sa norme opérationnelle dans les 106 jours de la récolte : 5 600 tonnes en 24 heures, un chiffre accessible sans peine, a-t-il souligné.

« La sucrerie est solide, elle est stable, confortable, bien réglée, avec de nouveaux équipements. C'est un atout, même si nous savons que nous sommes obligés de réaliser des broyages stables pour ne pas affecter la bioélectricité, ce qui reviendrait à nous affecter nous-mêmes. Pour l'instant, nous nous concentrons sur la réduction de l'humidité de la bagasse, afin que le voisin puisse la consommer sans problème et ainsi économiser la biomasse du marabu », a expliqué Martin Sarduy, un connaisseur de l'agro-industrie sucrière de la province.

À pleine capacité, la centrale bioélectrique devrait engloutir environ 2 100 tonnes de bagasse en 24 heures pendant la période de récolte, et 1 200 à 1 500 tonnes de marabu pendant la période d'inactivité de la sucrerie, bien que jusqu'à présent elle n'ait pas été en mesure de traiter uniquement la bagasse, comme le prévoyait la conception initiale de ses chaudières.

La centrale fournira de la vapeur et de l'électricité et, à son tour, la sucrerie fournira de la bagasse et du condensat ; par conséquent, si l'un de ces processus échoue, des problèmes risquent de survenir.