Unir nos forces pour le bien de Cuba
- Écrit par Leticia Martinez Hernandez
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Le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a appelé le Conseil des ministres, lors de sa première réunion de cette année, à unir ses forces dans les tâches immédiates auxquelles le pays devra faire face dans les prochaines semaines, et qui seront au centre des visites aux provinces et des réunions de révision du Parti et du Gouvernement.
Diaz-Canel a mentionné, parmi les besoins urgents du pays, la conception de mécanismes de contrôle populaire pour faire face à la question des prix élevés, de l'inflation, de la lutte contre la corruption et d'autres processus qui confirment qu'avec le contrôle et la participation populaires, nous pouvons être plus efficaces pour combattre ces phénomènes.
Nous devons travailler plus intensément sur plusieurs tâches, a déclaré le chef de l'État, en premier lieu, sur les mesures visant à améliorer l'approvisionnement de la population et à contenir l'inflation. De même, a-t-il ajouté, nous devons concevoir une politique intégrale d'attention au secteur non étatique, et approfondir le travail à distance, le télétravail et les procédures numériques non présentielles, des aspects dans lesquels nous nous sommes améliorés pendant l'épidémie de COVID-19, mais où nous sommes revenus en arrière.
Lors de la réunion présidée par le Premier ministre cubain Manuel Marrero Cruz, Diaz-Canel a également signalé que des progrès continueront d'être réalisés, sous la direction des ministères de l'Économie et de la Planification, et des Finances et des Prix, sur de nouveaux concepts relatifs à l'exécution des budgets municipaux. Parmi les questions de première attention, a-t-il précisé, il y aura la mise à jour de tous les programmes sociaux de la Révolution, et la révision de certains concepts de la politique du logement, « sur la base des exigences des politiques publiques que nous devons mener, en particulier pour les jeunes ».
Le président a mentionné, parmi les besoins urgents du pays, la conception de mécanismes de contrôle populaire pour faire face à la question des prix élevés, de l'inflation, de la lutte contre la corruption et d'autres processus qui nous montrent que, avec le contrôle et la participation populaire, nous pouvons être plus efficaces dans la lutte contre ces problèmes.
Le président Diaz-Canel a souligné que « le point de référence, ce qui nous montre la voie à suivre, est de mettre en œuvre les orientations, les concepts, les résolutions que nous avons adoptés lors du 8e Congrès du Parti. « C'est là que résident l'analyse des problèmes de notre société et les propositions pour les résoudre. »
Il a précisé qu'un certain nombre de processus politiques importants se dérouleront au cours de l'année. Maintenant, a-t-il rappelé, nous allons passer à la consultation populaire sur le Code des familles, puis à son référendum. Il ne s'agit pas du code de l'égalité du mariage, a-t-il dit, mais d'un code émancipateur qui résout toute une série de problèmes qui existent au niveau social dans le pays. « C'est un code de la pluralité, qui reconnaît toutes les familles, tous les types de familles qui existent à Cuba, et les problèmes liés à leur épanouissement. »
Rester sur l'autre approche reviendrait à simplifier la réalité, a-t-il dit, car elle comporte plus d'aspects enrichissants, émancipateurs et importants que celle à laquelle se réfèrent presque toujours, surtout, ceux qui veulent miner l'ampleur, le caractère intégrale, la modernité, la force et la contribution à notre société de ce nouveau Code des familles.
Le Premier secrétaire a abordé le rôle du PCC dans la défense de la patrie socialiste, dans la sauvegarde de l'ordre et de la tranquillité des citoyens, et en tant que force dirigeante supérieure de la société et de l'État, ce qui dans les conditions actuelles implique une énorme responsabilité, et la défense des essences du socialisme et des concepts qui nous ont amenés au Congrès : unité et continuité.
Il a qualifié de fondamental le travail avec les nouvelles générations, en les traitant, en les écoutant et en les faisant participer comme les personnes importantes qu'elles sont dans notre société, avec la grande croissance qu'elles ont connue d'un point de vue humain et révolutionnaire, et le dévouement dont elles ont fait preuve pour s’acquitter des tâches durant la pandémie.
Diaz-Canel a rappelé qu’un travail a été réalisé sur un programme de prise en charge des enfants et des jeunes, qui demande une réponse plus cultivée, plus élevée et plus complète de la part de toutes les institutions impliquées dans l'éducation et la formation des nouvelles générations. Ce programme, a-t-il dit, aura pour but de définir des politiques publiques pour ce secteur.
Il a affirmé qu'au cours de l'année 2022, le travail dans les quartiers sera renforcé, avec la participation de la population, ce qui permettra aux gens de voir que dans cette participation réside la possibilité de développer leurs projets de vie au sein de notre société, afin d'atteindre la prospérité dans les plus brefs délais.
Indépendamment des progrès que nous avons accomplis l'année dernière dans les actions physiques, dans l'amélioration des infrastructures, dans la résolution des problèmes matériels accumulés, nous devons travailler davantage sur le plan spirituel, émotionnel.
Il a réaffirmé sa conviction que nous devons surmonter le blocus des États-Unis, avec notre talent, avec nos efforts, avec nos performances, sur la base de ce que nous avons défini comme la résistance créative, qui consiste à résister pour avancer, grandir et nous développer.
La preuve la plus forte de cette résistance créative, a-t-il estimé, est la réponse que nous avons apportée à la COVID-19 : un pays soumis à un blocus, dont les mesures ont été renforcées alors que nous traversions déjà dans une situation extrêmement complexe, que nous manquions d'oxygène, que nous manquions des principaux médicaments, que nous manquions d'argent pour les investissements…
Cependant, grâce à la solidité de notre système de santé, à la culture scientifique et technologique que nous possédons en tant qu'œuvre visionnaire conçue par Fidel, et à laquelle le Général d'armée a donné une continuité, nous avons trouvé ce qu'aucun pays sous-développé et presque aucun des pays développés n'a trouvé : des réponses avec de bons protocoles et cinq candidats-vaccins, dont aujourd'hui trois sont des vaccins.
Ce constat sera éloquent lorsque viendra l'heure d'analyser, avec le temps et la modération, le rôle joué par le peuple cubain dans la lutte contre la COVID-19. Nous avons beaucoup de choses à souligner, à signifier, beaucoup de valeurs à mettre en avant, beaucoup à apprendre et aussi le chemin de nombreuses questions que nous devons perfectionner, a ajouté le président.
TOLÉRANCE ZÉRO CONTRE LES DROGUES
Lors de la réunion du Conseil des ministres, le gouvernement cubain a ratifié sa position de tolérance zéro à l'égard des drogues, après que le ministère de l'Intérieur a présenté les résultats de la lutte de Cuba contre ce fléau mondial au cours de l'année 2021, une période pendant laquelle, bien que la frontière nationale ait été limitée ou fermée, les tentatives de mener des opérations de trafic de drogue dans le pays ont persisté.
Selon le colonel Hector Gonzalez Hernandez, chef adjoint de la Direction nationale anti-drogue, la culture de la marijuana et la subtilisation de ballots drogue échoués sur les côtes dans les provinces de l'est et de l'ouest étaient les principales sources d'approvisionnement pour l'organisation de chaînes criminelles dans le pays. L'année a vu la persistance des émigrants cubains et des étrangers à organiser des opérations de trafic de drogue dans notre pays.
Marrero Cruz a qualifié ce problème de question de sécurité nationale, à laquelle toute l'attention est accordée. Cependant, a-t-il dit, nous devons perfectionner nos systèmes de travail, discuter de la réalité plus crûment, sans formalités ni statistiques froides, et nous attaquer aux causes et conditions qui génèrent la consommation de drogues.
Marrero Cruz, qui est également membre du Bureau politique, a également insisté sur la nécessité de travailler avec les adolescents et les jeunes, notamment ceux du premier cycle de l'enseignement secondaire, un âge d'une grande complexité. Nous devons élever la perception du risque dans la famille, également dans les zones côtières où vient échouer la drogue.
Le Premier ministre a demandé au ministère de la Santé publique (Minsap) de renforcer les contrôles sur les médicaments, à la Douane générale de la République d'améliorer ses équipements pour détecter les drogues dans les cargaisons, et au ministère du Tourisme de travailler à une politique de communication avec des messages clairs de tolérance zéro à l’égard des drogues à Cuba. Il s'agit d'une question, a-t-il dit, qui nous concerne tous.
Dans le cadre des dispositions prévues pour ces cas, a affirmé le Premier ministre, un maximum de rigueur doit être appliqué lors de la condamnation. À cet égard, le ministre de la Justice, Oscar Silvera Martinez, a rappelé les piliers qui soutiennent le traitement de ce phénomène néfaste : la tolérance zéro, la lutte directe contre cette activité criminelle, la coopération internationale et la réinsertion sociale des personnes sanctionnées pour des délits liés à la drogue.
La ministre de l'Éducation, Ena Elsa Velázquez Cobiella, a parlé du travail réalisé dans les écoles, avec les familles et les élèves, pour générer un rejet de la consommation de drogues. D'après ce que l'on sait, dans le secteur des étudiants et des jeunes, le nombre de cas a diminué, même si c'est encore dans les écoles secondaires inférieures, surtout au niveau de la 8e année, qu'il y a eu quelques cas.
ÉGALEMENT À L'ORDRE DU JOUR
Dans le cadre de sa première réunion de l'année, le Conseil des ministres a approuvé le perfectionnement des administrations locales du Pouvoir populaire, dans le but de promouvoir la décentralisation des pouvoirs des municipalités, des aspects définis dans la Constitution de la République : elle renforce l'autonomie de la commune et le rôle de coordination de la province.
Pour sa part, le vice-président Salvador Valdés Mesa a souligné que ce nouveau processus exige un changement de mentalité des cadres à tous les niveaux de la gestion gouvernementale. Des structures sont créées dans l'administration municipale, qui exigent une préparation de cadres pour leur bon fonctionnement.
Cette session a abordé les projets concernant les plantes fourragères protéiques, où des progrès sont accomplis, mais leur contribution à l'alimentation du bétail à partir de sources domestiques reste insuffisante et leur croissance n'est pas encore durable. /Granma
