À Holguín, on encourage la culture d'espèces résistantes
- Écrit par Eileen Esther Molina Fernández
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Photo: Juan Pablo CarrerasUn programme agricole visant à développer des espèces résilientes fait partie des initiatives de la Tarea Vida, le plan de l'État cubain pour lutter contre le changement climatique dans la province de Holguín, dans le but d'atteindre la souveraineté alimentaire dans ce contexte mondial.
Martha Mouso Batista, spécialiste du Ministère des Sciences, de la Technologie et de l'Environnement, a souligné que ce projet comprend 57 plantations de 88 entités productives où sont appliquées des stratégies d'amélioration génétique visant à obtenir une meilleure adaptabilité à la sécheresse intense.
Elle a indiqué que cela a permis d'obtenir des variétés de céréales et de racines comestibles plus résistantes à l'aridité des sols et à la sécheresse, dont le clone de patate douce I-B-S-16 et la pomme de terre écologique Paradiso, avec un rendement de 16 tonnes par hectare.
La fonctionnaire a indiqué qu'au cours des cinq dernières années, des mesures de restauration des sols ont également été mises en œuvre sur les terrasses destinées à la culture du riz dans la municipalité de Mayarí.
Cette initiative implique des coopératives des territoires de Banes, Rafael Freyre, Mayarí et Calixto García, où l'on expérimente la plantation de variétés renforcées grâce à la science et à l'innovation.
Dans le cadre des actions de la Tarea Vida, des incitations économiques sont également accordées à plus de 100 producteurs de la zone montagneuse pour la promotion de pratiques agroécologiques en harmonie avec l'environnement.
Ces dernières années ont été marquées par une augmentation de la température moyenne annuelle, la survenue de phénomènes climatiques extrêmes et l'intrusion saline. C'est pourquoi Cuba envisage dans son plan d'atténuer ces effets dans plus de 70 municipalités situées sur la bande côtière.
Parmi les mesures prévues figurent le déplacement des bâtiments situés dans les dunes de sable, la reconstruction des logements loin des zones dangereuses, des études sur la biodiversité et la validation économique des écosystèmes, la gestion des ressources en eau et des politiques visant à garantir la souveraineté alimentaire. (Source : ACN)
