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Pourquoi tant de haine ?

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antidopingQuel mal peut bien faire le Laboratoire antidopage de La Havane ?
 
Le Laboratoire antidopage de La Havane a gagné une reconnaissance internationale pour le sérieux et le professionnalisme de son personnel.
 
Fondée le 13 février 2001 par le commandant en chef Fidel Castro, cette prestigieuse institution n'a fait que protéger le mouvement sportif cubain et, en même temps, prêter ses services à de nombreux pays qui reconnaissent dans son personnel – technique et scientifique qualifié – un collectif dévoué et performant.
 
Les personnages de l’administration Trump qui durcissent le blocus aujourd'hui savent très bien que si Cuba avait accès aux réactifs fabriqués dans leur pays pour le fonctionnement du laboratoire de la capitale, celui-ci pourrait traiter plus de 5 000 échantillons par an, alors que l'Agence mondiale antidopage en exige 3 000 durant cette même période.
 
En dépit des restrictions, l'institution a effectué 4 729 tests en 2017 et 4 050 l'an dernier, dont plus de 3 000 pour le compte d’entités internationales, démontrant ainsi l'impartialité, la confiance et la confidentialité accordées à ce centre, une reconnaissance forgée à base de volonté et de dévouement.
 
L'impossibilité d'accéder au marché étasunien a contraint le Laboratoire antidopage de La Havane à investir 1 million de dollars supplémentaires pour garantir les importations effectuées entre avril 2018 et mars 2019, afin de respecter ses engagements. Ses 15 années consécutives de réaccréditation témoignent du travail sérieux et engagé qui y est mené, alors que plus d'une dizaine d'établissements similaires dans le monde, dont le siège se trouve dans des pays développés, ont vu leur accréditation retirée.
 
La présélection au grand complet des sportifs qui ont représenté Cuba aux Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes de Barranquilla en 2018, les Jeux centraméricains au Nicaragua, les compétitions de natation et d’haltérophilie organisées au Mexique, ainsi que des ligues professionnelles de football dans plusieurs pays d'Amérique latine, sont quelques-uns des événements qui ont trouvé une réponse à leurs demandes d’analyse d’échantillons auprès du laboratoire cubain.
 
Sa reconnaissance internationale est incontestable, en dépit du fait que les États-Unis refusent à Cuba l'acquisition de technologies de pointe, de médicaments, de récupérateurs musculaires, d'équipements, d'instruments et de bibliographies spécialisées facilement accessibles à d'autres pays sur ce marché, ce qui a forcé notre pays à multiplier ses dépenses afin de pouvoir les obtenir dans des pays tiers.
 
Cuba a toujours accueilli avec chaleur et sympathie les sportifs des États-Unis, qu'il s'agisse d’équipes de baseball, de volley-ball, de boxe, d'athlétisme ou de toute autre discipline. Rien ne changera ce respect envers tous ceux qui viennent pour concourir toute sportivité et fraterniser avec notre peuple.
 
Alors, pourquoi tant de haine ? C'est la question posée à ceux qui, aux États-Unis aujourd'hui, prônent un durcissement déraisonnable du blocus. /Granma