Holguín: La production aquacole cherche à se remettre de l'impasse
- Écrit par Germán Veloz Placencia
- Published in Holguín
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L'industrie aquacole du territoire s’investi à récupérer des étangs dans le but d'augmenter l’élevage des poissons destinés à la transformation industrielle et la consommation directe pour ainsi répondre à la demande alimentaire de la population et de rendre viable le programme de souveraineté alimentaire que le pays a entrepris.
On a adopté une stratégie consistant à donner la priorité aux étangs destinés à la production de poisons étant donné que la province en nécessite 25 millions par an pour repeupler les barrages et les micro-barrages, bien qu’elle en garantit 50 %. Il faudra changer cela pour augmenter les captures de poissons dans ces barrages qui en apportent 1200 tonnes aujourd’hui.
Actuellement, sur les 26 hectares des réservoirs artificiels à récupérer cette année dans le cadre du plan conçu, 12 sont de nouveau utilisables, selon le directeur général de l’Entreprise Pesquera Holguín, ingénieur Julio Mejías Pinto.
La transformation est appréciable à Sabanilla, à proximité du barrage Birán, municipalité de Cueto, où 10 réservoirs, chacun d’un hectare, est dans la deuxième étape de production après la reprise des opérations.
Il y a 42 étangs qui, d’ici 2021, doivent retrouver progressivement leur fonctionnement total, vu les progrès faits et les travaux de construction d’huit autres se poursuivent bien qu’ils soient touchés par un déficit de carburant.
«Si nous avons utilisé des alevins comme alternative pour peupler les barrages exploités par la Société de la Pêche à Holguín et les micro-barrages et autres barrages gérés par l’Agriculture, nous recréerons à présent les conditions pour encourager la plantation des alevins, qui favorisent la survie et deviennent des poissons plus rapides».
Pour le retour à la production de poissons dans les 12 étangs récupérés cette année dans la province il a fallu restituer plusieurs éléments structurels et récupérer l'aqueduc qui fournit l’eau.
Chacun possède un hectare et a reçu, selon la méthode conseillée de polyculture, environ 10 000 alevins de carpe, amura et tanche blanche et tachetée de la famille des cyprinidés, qui se développe avec succès dans le pays.
