Faire produire la terre, il n'y a pas d'autre solution
- Écrit par Lourdes Pichs Rodríguez
- Published in Holguín
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Les rendements des principales zones agricoles de Mayarí, province de Holguín, devront correspondre aux importants investissements hydrauliques faits, aux capacités de production installées et à la formation du personnel de cette municipalité de Holguín, où les conditions ont été créées pour en faire un grand réseau de production à Cuba, du fait de la qualité de ses terres et des programmes de développement intégral en cours là-bas.Jose Ramon Machado Ventura, deuxième secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba, a visité plusieurs régions de la province de Holguín. Il y a lancé l'appel à bien utiliser les terres et à laisser de côté les excuses en raison de problèmes d'organisation, de planification, de contrôle et d'exploitation, tous ces problèmes sont surmontables avec l'effort conjoint des travailleurs.
«Il est vrai que certaines ressources manquent, mais les équipements fondamentaux sont là, tels que les systèmes d’irrigation et les tracteurs. Il y a des travaux agricoles qui nécessitent peu de ressources, il suffit aux agriculteurs de travailler et de bien le faire », a-t-il déclaré.Il a ajouté que l'agriculture nécessite beaucoup d'organisation et de contrôle quotidien et systématique, mais surtout de main-d'œuvre pour mener à bien les programmes planifiés, dans le but de produire plus de nourriture pour la population et d'éviter ainsi les importations inutiles.
En ce qui concerne la culture du tabac, le dirigéant a fait référence à travailler avec un détail extrême pour préserver les feuilles et a déclaré qu '«il faut planter davantage, car il s'agit d'un produit dont la demande du marché est toujours fiable».
Raciel Aguilera Perez, directeur provincial de la Compagnie de Tabac, a déclaré qu'ils s'attendent à produire cette année 127 tonnes de tabac, dont 27 sont destinés au secteur touristique. En 2020, ils planteront 200 hectares avec 240 tonnes de cette importante lignée. "Chaque année, nous réalisons des augmentations substantielles."
Machado Ventura s’est également rendu à la Société d’élevage porcin où il a insisté sur la nécessité de chercher des solutions concernant l’alimentation animale sans avoir à faire des importations, tout en rappelant que la valeur de la tonne de maïs est de plus en plus élevée sur le marché mondial et que des milliers sont demandées chaque année.Lors de son dernier arrêt, Machado Ventura a visité l'usine de riz située dans la municipalité de Mayarí, où huit silos d'une capacité de 50 tonnes chacun ont été installés pour stocker les céréales.
Selon les données des dirigeants de la Société agricole Guatemala sur le programme de production de riz, les investissements garantissent la couverture de l’augmentation de plus de mille hectares dans la région de Cosme-Herrera. Le rendement moyen est de 4,0 tonnes par hectare.
Mayarí a le potentiel de devenir la région agricole par excellence. Les ouvriers engagés dans cette tâche doivent travailler davantage et le faire bien.
