C'est la Fête du Travail
- Écrit par Maribel Flamand Sánchez
- Published in Holguín
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C’est le 1er mai, à nouveau les marches sur la place holguinaise qui garde l’histoire de 39 défilés ouvriers. Encore une fois, les pas fermes qui sécouent la terre en tant qu'expression définitive de l’unité autour de la révolution et qui entérinent la décision de continuer à être les protagonistes de batailles décisives, en particulier dans les domaines économique et de la défense de la patrie.
C'est la journée internationale des travailleurs. Nous sommes rejoints par des motivations qui ne peuvent être différées, telles que l'envie de réclamer le respect du droit de progresser de nos propres pas, de penser et de décider par nous-mêmes, de s’ouvrir au monde sans restrictions interventionnistes, de se voir restituer la parcelle de terrain qui nous appartient à Guantánamo, de se battre pour la la liberté d'un frère d'idéaux justes et pour la souveraineté du Venezuela.
C’est la Journée mondiale du prolétariat et, bien que la raison fondamentale de ce jour demeure, à savoir, de rendre hommage aux travailleurs de Chicago tués le 1er mai 1886, des paysans, étudiants, médecins, enseignants, combattants, artistes, maçons, nous tous célébrons nos conquêtes en tant que travailleurs libres, en tant que ville indépendante, c’est pourquoi on l’apprécie aussi, l’on danse et l’on chante des chansons qui parlent de balles et de chants et qui assurent que personne ne se rend ici ...
C'est le 1er mai, à nouveau la place ornée, à nouveau les centaines d'affiches, drapeaux, bannières qui expriment des engagements, des objectifs, qui ratifient des idéaux, qui nous rendent plus proches des images d'hommes et de femmes qui ne sont pas morts parce qu'ils ont bien fait leur travail dans la vie et qui nous inspirent.
C'est la journée internationale des travailleurs. Depuis le mausolée qui rend honneur à la mémoire du général holguinais des trois guerres, des milliers de voix soutiennent la devise centrale de la célébration: Unité, engagement et victoire.
D'autres cris sont entendus, comme cette incitation pour les fils de cette région du pays: Le plus d'holguinais, le plus nous pouvons faire.
C'est la Fête du travail et Holguín dévient une ode à la lutte des travailleurs et travailleuses du monde entier.
