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Un projet cubano-canadien mise sur l'énergie propre à Moa

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proyecto energía moa 3FORMER, un projet de collaboration entre les gouvernements de Cuba et du Canada, s'engage à renforcer le leadership et la participation des femmes dans le secteur des énergies renouvelables à Cuba, dans le but de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des communautés vulnérables et de leurs foyers, où les femmes sont chefs de famille.

La municipalité minière de Moa, dans lEst de la province d'Holguín, sera la plus favorisée par le projet, auquel participent l'Agence de coopération internationale du Canada, Sherritt International Corporation, Cowater International et la compagnie d'électricité du territoire, ainsi que des chercheurs et des étudiants de l'université d'Holguín.

Selon Thalía Viltres Ramos, étudiante en troisième année de génie mécanique et membre du projet, La Melba, une communauté de Moa, sera l'épicentre des actions de FORMER, où des panneaux solaires seront installés dans les maisons et les fermes, ainsi que des chauffe-eau solaires dans les établissements de santé et d'aide sociale, tandis qu'une petite centrale hydroélectrique sera installée.

En outre, un parc solaire de démonstration sera construit à l'université de Moa, afin que les étudiants et la communauté en général puissent découvrir son fonctionnement.

Ce projet vise à contribuer à l'inclusion des femmes dans le développement d'un secteur énergétique principalement dominé par les hommes, alors que les femmes ressentent son impact sur le développement social de leurs communautés et sur leur développement personnel, professionnel et économique.

FORMER s'insère dans la géographie cubaine au moment où le pays met en œuvre une politique visant à augmenter la production d'électricité à partir de sources renouvelables jusqu'à 24 %, avant 2030, ce qui permettra de moins dépendre des combustibles fossiles importés.

Rosana Rivero Ricardo
Author: Rosana Rivero Ricardo
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Rosana Rivero Ricardo. Periodista 25 horas al día. Amante de las lenguas... extranjeras, por supuesto. Escribo de todo, porque “la cultura no tiene momento fijo