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Le vice-Premier ministre cubain vérifie le programme agricole à Mayarí

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producción Tapia Mayarí ATH 2Le vice-premier ministre Jorge Luis Tapia Fonseca s'est réuni avec des paysans et des membres des formes productives associées à la Compagnie agricole Guatemala pour analyser des questions fondamentales du programme agroalimentaire, dont la mise en œuvre des 63 mesures appliquées à ce secteur et les problèmes qui nuisent à son développement.

Lors de la réunion qui s'est tenue à Valle Dos, dans la communauté de Chavaleta, municipalité de Mayarí, Tapia s'est intéressé aux problèmes réels qui empêchent de produire davantage d'aliments pour la population, une question centrale dans la vie quotidienne cubaine, où le producteur constitue le maillon le plus important du travail des institutions et des entités qui soutiennent la production.

Parmi les déficiences, il faut souligner la mauvaise application des systèmes d'irrigation dans une zone privilégiée par le transfert Est-Ouest, un important investissement hydraulique qui alimente le pôle de production de Mayarí, considéré comme l'un des plus grands du pays.

Lorenzo Herrera, l'un des éleveurs les plus expérimentés de cette zone, a déclaré que malgré les efforts déployés pour améliorer les systèmes d'irrigation, il y a toujours des problèmes de rupture qui peuvent souvent être résolus rapidement, ce qui n'est pas le cas.

L'agriculture dépend de la prise de décisions précises et non des obstacles qui entravent cette activité ; une attention permanente est nécessaire sur ces tâches essentielles dans la production, a-t-il souligné.

Le vice-premier ministre a mis l'accent sur l'attention inefficace portée aux producteurs comme une autre des faiblesses affectant le développement des cultures. Dans ce sens, il a souligné la nécessité de leur rendre visite régulièrement pour connaître les déficiences et les problèmes auxquels ils sont confrontés dans leur travail quotidien sur le terrain.

Il a également a réfléchi sur les impayés qui affectent le secteur et la main d'œuvre et sur la commercialisation, puisqu'il n'existe actuellement aucune gestion du marché pour soutenir les productions des agriculteurs et des membres des coopératives.

Les participants ont également parlé de l'abattage de gros bovins pour la consommation humaine et la distribution de lait à la société laitière et la manière dont elle parviendra à conclure des contrats équitables en temps voulu avec les éleveurs.

La nécessité de serrer les rangs contre le pillage des plantations, le non-respect des horaires de transport du lait, les non-paiements, tant en monnaie nationale qu'en monnaie librement convertible, et les prix de commercialisation des intrants ont été d'autres questions abordées lors de la réunion.

Tapia Fonseca a ratifié le producteur comme étant un maillon fondamental de l'agriculture, "et en tant que tel, il faut s'occuper de lui", a-t-il dit.

Il a fait référence aux méthodes de travail, dont la mauvaise relation avec l'homme, non pas depuis le bureau mais sur le terrain pour éclaircir ses doutes, le former ; il a recommandé l'utilisation de l'extension agraire, élémentaire pour l'augmentation de la productivité du travail à partir de l'application des techniques et des connaissances développées par la recherche scientifique.

En même temps, il a souligné les avantages du crédit offert par le système bancaire du pays, une question que souvent le paysan ignore, comme c'est le cas de la Banque de Développement Agricole, une des actions les plus transcendantes conçues dans le pays pour encourager la production alimentaire.

La construction de logements pour le producteur, dont le plan sur le territoire est bien inférieur aux demandes, a été une autre question importante abordée face à la migration malheureuse des hommes de la campagne vers la ville, même si ce programme ne se limite pas à un plan, comme l'a expliqué le ministre de l'Agriculture.

Il est urgent et prioritaire de se concentrer sur l'agriculture, où l'autoconsommation familiale est vitale. Il est temps de produire avec nos propres ressources, en réalisant des chaînes de production qui dynamisent l'économie locale et nationale, a souligné Tapia Fonseca.