Le vice-premier ministre cubain visite les zones agricoles de Mayarí
- Écrit par Yanela Ruiz González
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Le vice-premier ministre de la République de Cuba, Jorge Luis Tapia Fonseca, a visité ce samedi la municipalité de Mayarí, province de Holguín. Il s'y est rendu pour faire l'analyse des mesures prises pour atteindre le nécessaire démarrage productif basé sur le renforcement de l'agriculture et l'utilisation optimale des investissements associés au transfert d'eau Est-Ouest dont la construction se poursuit.
Tapia Fonseca a vérifié le respect des accords comme un moyen de parvenir à l'essence du problème alimentaire, dans le cadre du suivi des indications des dirigeants du pays pour parvenir à la transformation du scénario agricole de Mayarí dans les plus brefs délais.
À cet égard, un ensemble de mesures a été mis en œuvre pour promouvoir la production alimentaire dont la population a besoin.
Un exemple en est la création du groupement de travail Mariana Grajales, où se trouve la machine d'irrigation 5 dans le pôle productif Nipe-Cosme-Herrera, de l'UEB Agroindustrial de Granos, appartenant à la Compagnie agricole Guatémala.
Après avoir apprécié les semis de bomba et de manioc et suggéré l'utilisation de cultures intercalaires, le vice-premier ministre s'est intéressé aux tâches et aux engagements les plus immédiats et a mis l'accent sur l'essence de cette nouvelle structure, dont la mission principale est de générer une production et une commercialisation sans obstacles ni intermédiaires et que les travailleurs aient des revenus en fonction de leurs résultats.
Il a insisté sur la nécessité de rechercher l'intégration et de promouvoir une culture productive, de vérifier soigneusement les comptes de revenus et de changer les concepts d'analyse des indicateurs d'efficacité dans l'agriculture, car "on parle de plantation, mais pas de population de plantation ou de rendement et de qualité des semences. Ce sont des éléments de base que les travailleurs doivent bien connaître".
Étant donné les difficultés avec les engrais chimiques, il a exhorté à promouvoir l'utilisation de pratiques agroécologiques pour protéger les plantations, une tendance qui se développe dans le monde et qui, à Cuba, n'est pas utilisée comme elle le devrait.
Tapia a commenté parmi les idées en cours d'évaluation pour les prochains mois le lien avec la base de scientifiques, experts, professeurs et étudiants du diplôme d'agronomie de l'enseignement supérieur et de l'agriculture, pour former les producteurs à la nouvelle conception du travail, au programme de souveraineté alimentaire et à l'éducation nutritionnelle.
