Holguín: Refus d’autorisation d'organiser une manifestation déstabilisante
- Écrit par Redacción ¡ahora!
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Le gouvernement municipal de la ville cubaine de Holguín a réfusé lundi la réalisation d’une marche qu’il a qualifiée d’illégale, dont les promoteurs ont des liens avec des organisations subversives engagées dans la déstabilisation de l’ordre constitutionnel de l’île.
Yunior Torres, intendant du Conseil d’administration du chef-lieu de la province de Holguín, a ainsi répondu à une convocation contre-révolutionnaire prévue pour le 20 novembre, puis ajournée pour cinq jours.
Selon la réponse publiée sur le portail web du gouvernement de Holguín, 'la légitimité n’est pas reconnue dans les raisons invoquées pour la marche', dont les organisateurs sont liés à des organisations subversives et des agences financées par les États-Unis, avec l’intention manifeste de promouvoir un changement de système politique dans l’île caribéenne.
Le document souscrit au fait que l’article 56 de la Constitution de la République de Cuba prévoit, parmi les conditions d’exercice du droit à la manifestation, la licéité et le 'respect de l’ordre public et le respect des préceptes établis par la loi'.
Cela réaffirme que la marche annoncée, dont le schéma organisationnel est conçu simultanément pour d’autres territoires du pays, constitue une provocation dans le cadre de la stratégie de changement de régime pour Cuba, expérimentée dans d’autres pays'.
La réponse de Torres fait en outre référence au fait que, immédiatement après son annonce, la marche a reçu le soutien public de législateurs américains, d’opérateurs politiques et de médias qui encouragent des actions contre le peuple cubain, tentent de déstabiliser le pays et appellent à l’intervention militaire.
De même, le document renvoie à l’article 45 de la Constitution cubaine, qui dispose que 'l’exercice des droits des personnes n’est limité que par les droits d’autrui, le bien-être général, le respect de l’ordre public, de la Constitution et des lois'.
La Constitution définit dans son article quatre que le système socialiste est irrévocable, de sorte que toute action exercée contre lui est illicite'.
Le maire Yunior Torres a souligné dans ce texte que la Constitution en vigueur a été largement débattue et approuvée par référendum par 86,85 % des électeurs, une majorité écrasante qui a choisi de manière souveraine et libre le système socialiste.
Les électeurs ont ainsi approuvé son irrévocabilité et le droit de combattre par tous les moyens quiconque tente de renverser l’ordre politique, social et économique établi.
Le texte du Gouvernement municipal de Holguín conclut en réaffirmant que, si un droit constitutionnel est invoqué, il ne peut être exercé contre les autres droits, garanties et postulats essentiels de la Constitution elle-même, ce qui détermine le caractère illicite de la marche.
Des réponses similaires ont été publiées par les maires des municipalités de La Habana Vieja, dans la capitale, et de Santa Clara, dans la région centrale du pays.