Nouveau Ferrobus sur la route du Chan Chan
- Écrit par Flabio Gutiérrez Delgado
- Published in Holguín
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Un nouveau Ferrobus de fabrication russe relie désormais le chef-lieu de la municipalité de Cueto, aux villages de Alto Cedro et Marcané, sites géographiques de la province orientale de Holguín popularisés internationalement dans la chanson du Chan Chan par le troubadour Francisco Repilado, connu artistiquement sous le nom de Compay Segundo.
Cette voiture, la première du genre à arriver à Cuba, fait partie du projet Birán, programme entrepris par le Ministère des transports dans le but de moderniser les équipements ferroviaires destinés au transport de passagers vers des zones rurales à l'accès complexe.
René Rodriguez Morales, directeur provincial des transports, a déclaré à l’ACN que, dans le cadre du projet le MITRANS a pris la décision d’entreprendre un processus de récupération et de modernisation des moyens de transport à l'échelle nationale, bien que la collaboration avec la Russie soit interrompue en raison de la situation économique internationale actuelle.
Pour ce faire, a-t-il expliqué, nous avons travaillé avec l’Entreprise Intégrale de Services Automobiles (EISA) afin de créer un prototype à partir du châssis des bus Diana, pour ensuite lui monter un train de roulement ferroviaire qui servira de projet pour la récupération du reste des moyens que nous avons dans la province et qui n’ont pas les meilleures conditions de confort et de qualité.
Ce sera une solution non seulement pour le déplacement des passagers, mais aussi pour le transport de chargement parce qu’il est prévu la possibilité d’atteler à ces moyens un chariot léger dans lequel des marchandises peuvent être acheminées vers ces zones rurales apportant ainsi des produits agricoles de ces zones jusqu’à ce qu’elles puissent être commercialisées.
Cette nouvelle voiture légère s’ajoute à 16 autres actuellement en exploitation dans la province de Holguín, dans sept de ses 14 municipalités, dont bénéficient des milliers de personnes vivant dans des zones complexes et difficiles d’accès. Ces gens, parfois pour des raisons climatiques, ne comptent que sur le transport ferroviaire pour y accéder.
