Droits de l’homme, droits de tous
- Écrit par Ania Fernández Torres
- Published in Holguín
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Ces droits sont universels, éternels, innés et indivisibles. Chacun a ces droits, peu importe le genre de personne que nous sommes. Ils sont inviolables, obligatoires et, en aucun cas, ne peuvent être échangés ou abandonnés.
Il est important de les connaître, mais les mettre en pratique chaque jour s’avère un vrai défi. Voici quelques témoignages d’hommes et de femmes de Holguín qui sont la preuve du travail de l’État cubain en faveur du respect des droits de l’homme.

« Chaque enfant du Foyer doit remercier la Révolution. En peu d’endroits dans le monde, des enfants comme nous ont une maison où vivre avec des gens qui nous consacrent leur temps, où la bonne nourriture ne manque pas. Nous sommes privilégiés parce que nous sommes des priorités en tout.
La jeune mère Aurora Guerrero a bénéficié d’une maison de type I dans la communauté 30 de Noviembre dans le quartier industriel de la municipalité de Holguín.
« Quand on compare cette maison à celle que j’avais avant, c’est comme un lever du jour. Le sol était sale et n’avait pas d’électricité. Je ne pouvais même pas dormir paisiblement de peur que quelqu’un n’entre et m’agresse. Cette nouvelle maison est quelque chose d’incroyable pour moi et mon mari. »

« L’ANCI (Association Nationale d'aveugles et malvoyantes) de Holguín m’a demandé de travailler dans son laboratoire Tifloinformatics, qui est une technologie adaptée aux personnes ayant un handicap visuel.
J’ai des étudiants qui sont désireux d’apprendre, et les cours leur permettent d’apprendre à naviguer sur Internet, utiliser les commandes du clavier et interagir avec les objets Windows.
J’ai des utilisateurs très exigeants, avec leurs propres ordinateurs et l’accès à divers contenus, tels que la musique, la vidéo, les livres et les jeux aidés par un programme créé par moi. J’essaie de répondre à leurs attentes et de les aider à utiliser ces technologies. »
RIH, sanctionné pour le crime de vol, dans la cause 162 de 2002 par la Cour provinciale de Holguín. Aujourd’hui, il est un travailleur indépendant.
« J’ai commis un crime et j’ai été jugé pour cela, j’avais droit à un avocat et à toutes les garanties que la justice offre.
On m’a condamné à trois ans de privation de liberté, dont je n’ai purgé que 16 mois de prison, du fait de bonne conduite.
On m’ont donné la possibilité de travailler dans une ferme dans la région de Jucarón, que j’ai accepté très volontiers, parce qu’on me payaient un salaire décent et que c’était une façon de soutenir financièrement ma femme et mes filles, que je voyais le dimanche.
Il y a toujours eu un respect total pour mes droits et ceux des autres prisonniers. »

« Je me consacre principalement à l’élevage bovin. Il n’y a pas de repos car en agriculture, tout dépend du travail et des efforts.
Je souhaite la prospérité de mon pays et du bonheur à la Révolution, qui a respecté mon droit d’être propriétaire, un droit que j’ai hérité de mes parents et de mes grands-parents. Ils étaient des pauvres qui ont bénéficié de la réforme agraire.
J’appartiens à l’ANAP par choix, parce qu’elle est vitale pour le développement de la paysannerie, pour l’intégration des femmes rurales et de tous les acteurs sociaux, en tant que meilleure solution aux problèmes des communautés paysannes ».
Depuis ses débuts, la révolution cubaine a renforcé la dignité de son peuple et jeté les bases d’une société plus juste et plus équitable, conformément à ce qui a été exprimé le 10 décembre 1948, il y a 72 ans aujourd’hui, lorsque l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé la Déclaration universelle des droits de l’homme.