Production de sucre à Cuba: il faut plus d’organisation et de discipline technologique
- Écrit par Germán Veloz Placencia
- Published in Holguín
- Hits: 829

Pour ce faire, les dirigeants agricoles et industriels du secteur du sucre sont censés renforcer ces aspects-là à partir de la prochaine récolte, selon le vice-premier ministre cubain Jorge Luis Tapia Fonseca.
Il a rencontré des dirigeants de la Société sucrière de Holguín et des quatre sucreries du territoire qui, à partir de Décembre, traiteront la canne à sucre.
En analysant ce qui avait été fait auparavant, le dirigeant n’a pas hésité à affirmer que le non-respect de la norme potentielle et d’autres échecs qui se manifestent dans plein d'usines sont dus à des problèmes subjectifs liés à l’entretien et aux réparations.
Il n’est pas acceptable que certaines sucreries prétendent que les manquements sont dus au vieillissement technologique, parce que il y en a d’autres dans l’état même qui fonctionnent efficacement.
Cela se rapporte à la responsabilité des cadres, la réalisation en temps voulu des maintenances préventives et correctives et à la discipline industrielle et technologique, a-t-il exprimé.
Les problèmes apparaissent quand il y a un manque de contrôle, a-t-il dit en faisant référence aux réparations, qui doivent être bien faites, par les vérifications les plus sévères, pour éviter des interruptions productives une fois que les usines démarrent.
Parmi les mesures à prendre pour parfaire le travail, il convient de créer au niveau du territoire des groupes d’experts, composés des meilleurs spécialistes des centrales de chaudières, moulins et autres branches, afin qu’ils interviennent aux côtés des membres des groupes techniques chez les entreprises provinciales lors des essais préalables au démarrage.
Les sucreries et les cultures deviennent le champ de bataille, côtes à côtes avec les producteurs, et non dans les bureaux, a-t-il précisé, pour orienter ensuite qu'il en va de même pour les dirigeants du Groupe Azcuba, tout comme pour ceux des sucreries parce que c'est la bonne façon de se engager auprès de la base et cela aurait pour résultat la prise de décisions efficace.
Il est temps, dit-il, que l’industrie sucrière rectifie les méthodes et les styles de travail, en vue de sa stabilité.