Cuba démantèle la campagne contre son système judiciaire
- Écrit par Redacción ¡ahora!
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La vérité de Cuba a une fois de plus fait voler en éclats la campagne de discrédit contre le système judiciaire de notre pays, déclenchée par le gouvernement des États-Unis et ses laquais depuis l'arrestation du contre-révolutionnaire et délinquant José Daniel Ferrer Garcia.
Des preuves irréfutables ont été présentées le vendredi 7 dans un reportage de la Télévision nationale, avec des faits et des témoignages qui ont été relayés sur les réseaux sociaux, après les révélations publiques du 27 novembre 2019, et qui confirment l’implication de Ferrer Garcia dans les actes qui lui sont imputés, ainsi que dans d'autres méfaits.
LE MENSONGE A LES JAMBES COURTES…
Le journal télévisé a une nouvelle fois montré la vidéo du moment où Ferrer se cogne lui-même la tête contre la table pour faire croire à une brutalisation policière, ce qui prouve que les blessures qu’il avait dénoncées avaient été auto-infligées après son arrestation.

La vidéo sur les déclarations d'Abel Lopez Pérez, un Cubain résidant aux États-Unis, qui a remis en question le comportement de Ferrer, lui reprochant de porter une arme, est révélatrice. « Ne viens pas nous raconter des salades comme quoi cette arme était un jouet, et à te justifier en disant que c’était un jouet. Essaie donc de braquer un pistolet jouet sur un officier de police ici aux États-Unis et tu vas voir comment il va réagir », s’est-il exclamé.
En outre, le reportage télévisé a montré José Daniel Ferrer lui-même portant un fusil d’assaut.
Alejandro Hernandez Real, lui aussi résident aux États-Unis, a déclaré : « Ah, c’est qu'il a embobiné certaines personnes. C’est vrai qu'il a un esprit de dictateur, qu'il a eu des problèmes, des délits de droit commun contre des membres de son organisation, des gens qui sont allés lui réclamer de l'argent qu'il n'a pas payé. Ce n'est un secret pour personne. Je me demande où sont les gens de l’Unpacu… (l’« Union patriotique de Cuba ») [groupe contre-révolutionnaire]
« Vous savez pourquoi les gens ne le suivent pas ? Entre autres choses, parce qu’il ne peut même pas justifier les 10 000 dollars qu’on lui envoie chaque mois », a ajouté Hernandez Rea.
Un moment particulièrement révélateur : la diffusion de l'enregistrement de l'une des réunions du délinquant José Daniel Ferrer Garcia avec des membres de sa prétendue organisation – tous cagoulés. Un membre du groupe présent à cette réunion ayant été identifié, on entend le témoignage accablant de sa mère Solange Claramut, voisine de José Daniel Ferrer.
« José Daniel, tu sais aussi que l'un des hommes cagoulés qui est apparu à l’écran, c’est mon fils Enmanuel, que tu as payé pour qu’il dise que, par l'intermédiaire d'Aurora Sancho, la Sûreté de l'État lui avait donné de l'argent pour qu’on le paie pour te tabasser, ce qui est faux car tu n’en savais rien. Après, tu les as roulés et tu ne leur as pas versé l’argent. »
Abel Lopez Pérez a ajouté : « lorsqu'il envoyait faire une vidéo d'une ou deux minutes dans chaque province du pays, il demandait aux coordinateurs de tourner une vidéo d'une minute, de brandir une pancarte, de crier un slogan à un coin de rue, de se cacher rapidement, de l’éditer et de la vendre comme une manifestation de l'Union patriotique de Cuba (Unpacu) dans l’ensemble de l’Île ».
Les arguments de Roberto Garcia Cabrejas, résident aux États-Unis, jettent le doute sur la conduite de Ferrer lui-même dans la poursuite de ses objectifs contre-révolutionnaires : « On ne renverse pas la Révolution en se cognant la tête comme un fou contre une table, même si c’est une table révolutionnaire ».
Abel Lopez Pérez a estimé que José Daniel Ferrer mériterait un prix : « Je lui remettrais le prix d’interprétation. Une prestation formidable, digne d'un Oscar. » Tandis que le jeune Alejandro Hernandez Real ironisait sur l'idée qu’il pensait qu'ils allaient sortir un cadavre de la cellule. « Tu parles ! Je savais qu’il n’en serait rien. Alors que beaucoup d'entre vous y croyaient. Beaucoup d'entre vous se sont dit : le pauvre, ils l’ont fait disparaître, et patati et patata. Et le gars reçoit des visites, on lui apporte des compotes... et toute cette histoire. Il faut que ça s’arrête. »
D’OÙ VIENT LE MONTAGE ?
Il va sans dire que le véritable montage est réalisé depuis les États-Unis dans le style le plus grossier d’une représentation théâtrale. Ses marionnettes ou personnages principaux sont toujours Luis Almagro, Secrétaire général de l'OEA ; Marcos Rubio, sénateur étasunien ; Mara Tekach, chargée d'Affaires de l'ambassade des États-Unis à La Havane et Lincoln et Mario Diaz-Balart, membres du Congrès et de la communauté anti-cubaine de Miami.
Tous ont à leur actif un passé chargé en matière d'actions contre Cuba et défendent le discours selon lequel Ferrer est innocent. L'exemple le plus récent est celui de Morgan Ortagus, porte-parole du Département d'État étasunien : « Aujourd'hui, je me joins aux voix du monde entier qui exigent la libération du défenseur cubain des droits de l'Homme, José Daniel Ferrer, à l’occasion du 100e jour », a-t-il déclaré.
Le document télévisé précisait que pour diriger un groupuscule contre-révolutionnaire, il fallait un financement. Et c'est là qu'intervient un canal, une productrice « magique », qui pense que Cuba est incapable de décider de ses propres destinées : Rosa Maria Paya Acevedo, fabriquée et présentée comme une soi-disant dirigeante des droits de l'Homme.
Ce n'est pas un hasard si, lors d'une récente visite en Bolivie, on a pu constater son empathie avec le gouvernement de facto dirigé par la présidente autoproclamée Jeanine Añez, qui devait annoncer, quelques heures après cette visite, la rupture des relations diplomatiques avec notre pays.
« Une brève tournée qui n'a comporté que la Bolivie et l’Uruguay, mais qui a eu un impact important, le premier, le plus grand, a voulu qu'aujourd'hui le gouvernement constitutionnel de Bolivie, le gouvernement de la présidente Jeanine Añez, annonce la rupture des relations (avec Cuba) », s'est vanté Paya Acevedo.
Cette campagne, axée sur la pression, et visant l’obtention d’une impunité pour Ferrer renfloue les caisses de l’OEA et les poches de parlementaires sans scrupules, d’autres organisations internationales et les serviles qui continuent à vivre de l'argent du contribuable étasunien. Mais malgré tout, il y a toujours des voix pour défendre la vérité, où que ce soit.
Le journal télévisé de 20 heures a également diffusé une vidéo des déclarations de Manuel Pineda Marin, député européen, qui a souligné : « Aujourd’hui, ils nous servent un texte dans lequel ils instrumentalisent la détention et l’action judiciaire, avec toutes les garanties, d'un délinquant, accusé de kidnapping, et traînant un long passé criminel..., y compris des coups infligés à son ex-femme enceinte de 36 semaines. »
Aurora Sancho Gutiérrez, voisine de José Daniel Ferrer, a également apporté son témoignage dans le reportage de la Télévision cubaine : « Ferrer battait Belkis Cantillo et l’enfermait dans une chambre, puis il lui donnait à manger comme si elle était dans une cage. Je l'ai appris de la propre bouche de Belkis Cantillo et de personnes qui allaient chez eux et qui racontaient ce qui se passait. »
DES PREUVES ACCABLANTES
Les preuves et les témoignages sont là, et à l’heure actuelle José Daniel Ferrer Garcia fait l'objet d'un procès avec toutes les garanties légales, alors qu’il est accusé de coups et de blessures et de séquestration pour avoir porté atteinte à l’intégrité physique du citoyen Sergio Garcia Gonzalez.
Par la suite, le reportage diffusé par la télévision cubaine a démantelé une autre campagne médiatique, fabriquée dans le plus pur style du groupuscule contre-révolutionnaire qui arbore sans vergogne le nom d’ « Union patriotique de Cuba », à travers les révélations du citoyen Domingo Duvalon Hurtado, qui s’était plaint d’avoir été tabassé par la Police nationale révolutionnaire, dans le cadre d’un complot concocté par Ferrer Garcia, qui avait acheté les services présumés de Duvalon Hurtado pour 10 CUC. Sur l’écran, on a pu confirmer que Domingo avait simulé ses blessures, comme il l’a confirmé lui-même, hilare, en retirant son faux bandage.
S’adressant à la caméra, Duvalon Hurtado s’est exclamé : « Tu vois, tout ça, montrant un imposant bandage lui recouvrant le torse et un bras, c’était une farce pour prouver à José Daniel que c’est un menteur », a-t-il affirmé devant les caméras en montrant le billet de dix CUC que lui avait remis le mercenaire José Daniel.
Un autre visage familier est apparu à l’écran : celui d'Ana Olema Hernandez, qui avait déclaré, après avoir été accusée du financement du vandalisme associé aux bustes de José Marti, qu’elle n’avait rien à voir avec cette affaire.
Or, le journal télévisé a montré une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, où on voit ensemble Ana Olema et Panter, l'un des vandales qui ont profané plusieurs bustes de notre Héros national.
Le reportage dénonce le fait qu'Ana Olema côtoie également Ferrer, car ce sont deux loups de la même meute, avant de souligner le parcours de délinquance de Ferrer, qui a du mal à croire à ses propres mensonges et qui reçoit un traitement humain sans aucune mise en scène.
Le présentateur a souligné que, tandis que le procès judiciaire contre ces délinquants se poursuit, certains en profitent davantage et d’autres ne reçoivent que des miettes.
« Chacune de leurs actions est médiatisée, présentée comme une prétendue "lutte pour les droits de l'Homme" et "pour les libertés d'un peuple".»
« Les États-Unis, en tant que la puissance la plus agressive du monde, ont déjà tout essayé contre Cuba. »
« La "cause" de personnages comme José Daniel Ferrer Garcia n’aura pas résisté longtemps contre des faits et des vérités très graves », a-t-il conclu.
« La vérité ne doit pas rester cachée », disait José Marti. Cuba révèle au monde sa vérité, avec des preuves tangibles qui démantèlent une nouvelle campagne mensongère du gouvernement des États-Unis et de ses laquais. /Granma