Cuba réaffirme sa volonté de lutter contre les inégalités
- Écrit par Redacción ¡ahora!
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Le vice-Premier ministre cubain, Jorge Luis Tapia, a réaffirmé la volonté de son pays de contribuer à placer les systèmes alimentaires au cœur des programmes de développement économique et social afin de lutter contre la faim, la pauvreté et les inégalités, a annoncé le ministère des Affaires étrangères sur son site web.
Lors de son discours lors du deuxième bilan du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires en Éthiopie, il a appelé à promouvoir des mécanismes de coopération dans le secteur agricole afin de créer des plateformes pour des systèmes alimentaires intégrant une approche de protection sociale, dans lesquelles les jeunes, les femmes et les communautés rurales jouent également un rôle de premier plan.
Il est essentiel de renforcer la collaboration entre nos pays, en privilégiant l'échange d'expériences en matière de sécurité alimentaire, de souveraineté et d'autosuffisance, de nutrition et de santé, de science et d'innovation, d'agroécologie, de vulgarisation agricole, de gestion adéquate des pertes et gaspillages alimentaires, et de politiques publiques pour la transformation des systèmes alimentaires, a affirmé le représentant cubain.
Il a souligné que les ressources nécessaires pour éradiquer la faim et transformer les systèmes alimentaires sont disponibles ; il suffit de la volonté politique et de l'engagement de les utiliser au profit de la population.
Tapia Fonseca a dénoncé « le blocus économique, commercial et financier imposé au peuple cubain par le gouvernement des États-Unis depuis plus de 60 ans, un blocus qui s'est intensifié à des niveaux sans précédent, ainsi que l'inscription de Cuba sur la liste unilatérale et arbitraire des États soutenant le terrorisme ». Il a souligné que de telles actions agissent comme des « bombes atomiques silencieuses, entravant le droit au développement de mon peuple ».
Cette guerre économique cruelle nous empêche d'établir un système agricole capable de répondre à tous les besoins alimentaires de notre population, car nous manquons d'intrants productifs essentiels tels que les engrais, les pesticides, les approvisionnements énergétiques, les machines, les outils agricoles et leurs pièces de rechange, les systèmes d'irrigation et autres, a-t-il souligné. (Source : ACN).
