Le chef de l'État cubain appelle à accroître la production et à rompre l'inertie
- Écrit par Redacción ¡ahora!
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Le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste cubain et président de la République, Miguel Díaz-Canel, a souligné ce lundi l'urgence d'accroître la production nationale pour organiser l'économie, malgré la situation complexe du pays.
Le chef de l'État a réaffirmé que ce principe guide le programme gouvernemental visant à corriger les distorsions, une stratégie qu'il considère comme fondamentale « car elle apporte des réponses à ces défis et que sa mise en œuvre participative permettra des ajustements fondés sur les expériences régionales ».
S'exprimant devant la commission économique, réunie avant la cinquième session ordinaire de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire (Parlement), le président a exhorté les députés à changer d'approche, a rapporté le site web Cubadebate.
Díaz-Canel a déclaré : « Nous essayons souvent de résoudre les problèmes en redistribuant les rares ressources existantes, mais je dois le souligner avec responsabilité : les revenus actuels du pays sont insuffisants pour acquérir les matières premières essentielles à l'augmentation de la production nationale.»
Il a souligné que l'augmentation de la production s'accompagne d'une hausse des exportations, de l'augmentation des recettes en devises, de la substitution des importations, ainsi que de la rupture avec la mentalité d'importation et de la « défense accrue de la production nationale ».
À un autre moment de son discours, il a souligné que si des programmes fermés d'allocation de devises sont approuvés et qu'ils n'augmentent pas la production et les revenus, la pénurie continue d'être redistribuée.
Il a estimé nécessaire que ces programmes en circuit fermé relancent la production et les exportations, génèrent davantage de recettes et continuent de contribuer au budget central, « car sinon, il n'y a pas d'argent pour d'autres dépenses », a-t-il souligné.
Díaz-Canel a plaidé pour une plus grande utilisation des investissements et une meilleure gestion du commerce extérieur, ainsi que pour les opportunités offertes par des mécanismes tels que l'Union économique eurasiatique et les BRICS. (Source : Prensa Latina)
