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Depuis la banque : plus d’encouragement à la production et de freins à l'inflation

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bancarisation L'année du 65e anniversaire de la nationalisation de la banque devrait être un motif politique pour promouvoir les objectifs proposés par la Banque centrale de Cuba pour 2025.

 

L'année du 65e anniversaire de la nationalisation de la banque devrait être un motif politique pour promouvoir les objectifs proposés par la Banque centrale de Cuba (BCC) en 2025, avec l'engagement, en outre, de parvenir à une plus grande agilité dans le rôle majeur qu'elle assume.

C'est ce qu'a souligné le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, lors du bilan annuel de cet organisme. Il a indiqué la nécessité d’une mise à jour des politiques monétaires sur la base des trois piliers du gouvernement, ainsi que la recherche d’actions visant à freiner l'inflation et à stimuler la production nationale par le biais de l'activité bancaire et financière.

Diaz-Canel Bermudez, qui a qualifié le projet de stabilisation macroéconomique de grande tâche, a souligné le processus de bancarisation des opérations, puis il a insisté sur la recherche de mécanismes permettant de gérer davantage de revenus en devises, d'améliorer le contrôle des affectations et de travailler rapidement au contrôle des financements.

PERFORMANCE BANCAIRE ET FINANCIÈRE DANS UNE ANNÉE 2024 COMPLEXE

La ministre présidente de la BCC, Juana Lilia Delgado Portal, a déclaré que l'année 2024 avait été caractérisée par un blocus économique, financier et commercial accru de la part des États-Unis et par l'inscription du pays sur la liste des pays qui soi-disant soutiennent le terrorisme, une situation qui a limité la disponibilité des ressources financières pour les banques du pays.

Elle a ajouté que les forts déséquilibres macroéconomiques se maintiennent, de même que l'augmentation de l'argent en circulation et, par conséquent, l'aggravation du processus inflationniste, ainsi que l'augmentation de la dépréciation du peso cubain par rapport à la devise sur le marché informel.

L’utilisation insuffisante du compte bancaire fiscal, la faible acceptation des paiements électroniques par les fournisseurs de biens et de services persistent encore, de même que le manque de stabilité des dépôts en espèces, l'utilisation inappropriée des comptes bancaires personnels pour les activités commerciales et la supervision insuffisante des acteurs économiques qui ne respectent pas les réglementations établies, a-t-elle expliqué. (Source : Granma)