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Amitié, solidarité, soutien, espoir et confiance depuis les États-Unis envers Cuba

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0035182Le président de la République a échangé des vues avec quelque 300 militants nord-américains - pour la plupart très jeunes - présents à Cuba à l'occasion des célébrations du 1er Mai avec notre peuple.

Votre présence ici démontre une fois de plus que depuis les États-Unis, et grâce à ce que vous faites chaque jour en faveur de Cuba, « l'amitié, la solidarité, le soutien, l'espoir et la confiance nous parviennent également ».
C'est par ces mots que le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a accueilli, au Palais de la Révolution, près de 300 militants nord-américains - pour la plupart très jeunes - venus à Cuba pour participer aux célébrations du 1er Mai avec notre peuple.

Ce lundi matin a été placé sous le signe de l'espoir et de la solidarité. Une douzaine de représentants de délégations de solidarité des États-Unis avec Cuba ont échangé des idées sur ce que représente pour eux le soutien à la cause cubaine et sur l'importance de la Révolution.

Je peux vous assurer, a déclaré le chef d'État, que ce que vous faites pour nous nous touche « au plus profond de nos cœurs, au plus profond de nos sentiments ».

Il a fait part de l'importance d'organiser des rencontres comme celle-ci « avec des représentants du peuple étasunien, des représentants des travailleurs étasuniens, des représentants de la jeunesse étasunienne, porteurs de ce message d'encouragement et de soutien qui, nous le savons, exige aussi des efforts et a un prix pour vous, car vous devez alors faire face à la haine de ceux qui sont contre Cuba, à la haine de ceux qui s'opposent aux idées les plus progressistes aux États-Unis ».

C'est pourquoi, a ajouté le président cubain, « nous tenons à vous remercier ; c'est pourquoi nous nous soutenons et apprenons les uns des autres ».

« Lorsque vous venez à Cuba et que vous voyez nos réalités, vous les sentez, vous les comprenez, vous connaissez les causes de nos problèmes sans faux idéalisme, sans surestimer ce que Cuba peut être comme exemple ou comme point de référence, parce que nous avons encore un long chemin à parcourir », a souligné le président.

Le président Diaz-Canel a également évoqué le travail qu'il nous reste à accomplir, car une grande partie de ce que nous n'avons pas pu réaliser, a-t-il dit, est liée à ce « blocus que vous essayez, avec nous, de lever, d'écraser, afin que des mesures comme celle-ci n'existent plus jamais afin de pouvoir résoudre les problèmes du monde ».

Avant tout, a-t-il ajouté, le blocus constitue une « violation des droits humains des Cubains et condamne un peuple à des vicissitudes qui ne peuvent s'expliquer que par l'arrogance et la superbe de la politique du gouvernement des États-Unis ».

« Vous pouvez être certains que vous soutenez la cause d'un peuple noble, d'un peuple humble, d'un peuple laborieux et d'un peuple qui a simplement des convictions et qui défend ces convictions jusqu'aux dernières conséquences », a déclaré le président.

Dans son intervention, Miguel Diaz-Canel a également assuré que « ce peuple a eu la capacité, au milieu de tant d'agressions, de ne jamais confondre la politique génocidaire, la politique criminelle, la politique agressive du gouvernement des États-Unis, avec la bonté, l'amitié, les valeurs, la culture et l'histoire du peuple étasunien ».

« C'est pourquoi, lorsque vous arrivez à Cuba, vous recevez toute l'affection, tout l'amour, toute l'amitié et aussi tout le soutien possible », a-t-il affirmé.

« Nous caressons un rêve et ce rêve est de parvenir, avec la solidarité, à un monde meilleur, que nous savons possible, et ce monde est possible parce que nous en rêvons et parce que vous en rêvez aussi ; et ce monde est possible parce qu'ensemble nous travaillons à rendre possible ce monde meilleur, qui doit nécessairement être un monde sans blocus ; ce ne peut pas être un monde où l'on construit des murs, ce doit être un monde de solidarité, de paix, d'amitié, d'inclusion, d'émancipation et, en outre, de ponts, et c'est pourquoi vous êtes ici », a-t-il indiqué.

Le président a ensuite évoqué l'importance de cette rencontre, car parmi les nombreuses autres voies d'unité qui se sont ouvertes, l'échange de ce lundi s'inscrit dans la continuité de ceux qui ont eu lieu ces dernières années avec de nombreuses délégations des États-Unis.

En outre, a-t-il ajouté, cette rencontre a lieu à un moment particulièrement difficile pour nous, où le durcissement du blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement des États-Unis a entraîné de plus grandes difficultés pour le peuple cubain. « Le fait que vous soyez venus à un moment comme celui-ci est aussi un geste d'immense solidarité et d'amitié, et surtout de soutien », a affirmé le président Diaz-Canel.

Concernant la résistance créative du peuple cubain face à ces nombreuses pénuries et menaces, le président a expliqué aux participants plusieurs éléments qui distinguent les défis actuels de Cuba, ainsi que « les principes et les convictions qui nous permettent, comme certains le disent, de continuer à défendre la construction socialiste de toutes nos forces, jusqu'au bout, jusqu'aux dernières conséquences ».

Plus loin, le président a exprimé sa gratitude pour la présence de tant de jeunes au sein de ces délégations. Ce sont des jeunes, a-t-il dit, « engagés avec une vision différente de celle du gouvernement des États-Unis, ce sont de jeunes anticapitalistes, ce sont de jeunes anti-impérialistes, et beaucoup d'entre vous ont embrassé les idées du socialisme et étudient les idées socialistes en profondeur, vous avez une vision de ce que la construction du socialisme peut représenter pour la construction d'un monde meilleur ».

Evoquant les effets du blocus, le président a rappelé qu'au cours des trois dernières années, il s'était cruellement intensifié lors de la lutte contre la COVID-19, ce qui a rendu encore plus difficile pour Cuba la maîtrise de l'épidémie. Mais Cuba, a-t-il affirmé, a démontré à tout moment sa « volonté de résister, de ne pas se rendre et de parfaire la construction socialiste ».

L'avenir de Cuba, a-t-il précisé, repose sur « la construction socialiste, qui nous garantit la souveraineté, l'indépendance, la prospérité, l'égalité, l'émancipation et toute la justice sociale possible », cette même justice sociale que Fidel a toujours défendue et qu'il nous a léguée dans ses idées, a rappelé le président de la République.

DES VOIX AMIES POUR CUBA

C'est à travers les voix de militants syndicaux nord-américains, pour la plupart très jeunes, que l'emblématique salle Portocarrero du Palais de la Révolution a témoigné, ce lundi, de la solidarité, de la résistance et de l'engagement avec lesquels ils ont assumé la défense de Cuba, au cœur même du peuple étasunien.

Il s'agit de représentants de plus de 35 organisations politiques et mouvements sociaux des États-Unis, réunis sous le slogan Construire l'avenir et briser le blocus, car comme l'a souligné Manolo de los Santos, codirecteur du Forum des peuples et chercheur à l'Institut tricontinental de recherche sociale, la lutte des peuples cubain et nord-américain est la même, « c'est la lutte contre l'impérialisme, la lutte contre la domination du capital sur les vies et la planète ; et c'est la lutte pour cet avenir que nous voulons tous construire, dans lequel nous avons tous notre place, dans lequel la diversité est respectée, et où il y a une justice sociale ».
Il a qualifié de « merveilleuse rencontre avec la vérité du peuple cubain » les journées qu'ils ont passées à Cuba depuis leur arrivée : « nous avons pris conscience des difficultés du peuple cubain, mais aussi de ses forces ».
Sachez, a-t-il assuré, que nous nous engageons à soutenir le peuple cubain et que nous continuerons à approfondir la communauté que nous avons formée.

Chris Smalls, syndicaliste étasunien bien connu et fondateur du premier Syndicat Amazon, a ensuite évoqué la nécessité de continuer à diffuser des messages contre le blocus et de soutenir la lutte contre cette politique cruelle. Nous avons montré, a-t-il dit, que lorsque les jeunes s'unissent, il est impossible d'entraver la volonté du peuple.

Bien qu'il ait reconnu qu'il savait qu'à son retour dans son pays, sa présence ici aujourd'hui lui vaudrait de nombreuses accusations, son message à Cuba a été très clair : « Nous aimons ce pays et nous nous battrons avec vous jusqu'à ce que le blocus soit levé. »

Une douzaine d'interventions se sont succédées, au cours desquelles les représentants des principales délégations ont souligné tout ce qu'ils pouvaient encore faire pour continuer à démontrer au monde l'injustice du blocus imposé par le gouvernement des États-Unis à la grande Île des Caraïbes, ainsi que la façon dont le peuple cubain est devenu un symbole de résistance et une source d'inspiration non seulement pour les peuples de l'Amérique latine et des Caraïbes.

La matinée a également été l'occasion d'un hommage à Fidel, dont la vision qu'un monde meilleur est possible et la manière dont il a mis ces idées en pratique à Cuba ont suscité l'admiration des participants. Des remerciements ont ensuite été adressés à la Révolution cubaine, qui « a montré qu'un avenir meilleur est possible ».

Nous rendons hommage au leadership de Cuba, a affirmé Bill Camp, dirigeant syndical en Californie, car « vous avez fixé le bon cap et nous sommes très heureux d'être ici ».
Beaucoup ont ensuite évoqué l'espoir que représente Cuba pour les jeunes générations, cette rencontre enrichissante avec le peuple cubain, l'honneur d'être reçu par le président de la République et les nombreux défis qui les attendent.

À leur retour aux États-Unis, ils ont convenu de continuer à défendre Cuba, quels que soient la longueur du chemin et le nombre d'obstacles à surmonter pour y parvenir.