La science pour résoudre les problèmes du secteur sucrier à Cuba

Le président cubain Miguel Díaz-Canel a insisté sur l’importance d’appliquer la science et l’innovation pour résoudre les problèmes actuels du secteur sucrier, qui fait partie de la culture et de l’identité du pays.

Lors d’un échange de vues avec les dirigeants du secteur, le président a souligné la nécessité de cette rencontre pour analyser les difficultés ; mais -a-t-il souligné- le moment est venu de mettre en œuvre des idées pour faire face à la complexe situation d’une industrie qui s’est détériorée et qui exige des approches différentes.

Díaz-Canel a souligné l’importance de l’agro-industrie pour la création d’emplois, de fonds exportables et d’intrants pour la liaison avec d’autres secteurs productifs et il a appelé à la diversification de la production pour parvenir à une meilleure valeur ajoutée, selon le compte Twitter de la présidence.

Il a ajouté que le pays doit commencer son redressement par une récolte de canne avec moins d’usines disponibles, afin de pouvoir réparer le reste, tout en plantant plus de cannes, un concept dans lequel la notion de développement durable, et la prise en compte de l’environnement, des aspect sociaux et culturels ont beaucoup à apporter.

Il a souligné qu’il y un potentiel scientifique à Cuba pour trouver des variétés de canne à sucre résistantes aux conditions de l’île, où d’une part, le changement climatique a ses effets et d’autre part le blocus économique des États-Unis touche l’acquisition d’engrais.

Dans ce sens il a précisé que la vie démontre la nécessité d’utiliser davantage de bioproduits et il a mis l’accent sur l’application du modèle du système de gestion de la science et de l’innovation pour stimuler l’industrie sucrière et le développement local.

Nous devons exiger la culture industrielle des sucreries pour passer à une nouvelle étape, a déclaré Miguel Díaz-Canel, qui a défini les priorités pour ce secteur productif.

Parmi les priorités il a mentionné la plantation de plus de cannes et l’amélioration des soins culturaux, le broyage de toutes les cannes à sucre qui ont vieilli dans les champs, l’utilisation plus efficace des sources d’énergie et le soutien de la mise en œuvre à la base des 93 mesures approuvées dans le but de stimuler l’industrie après un processus démocratique.

D’autres indications ont été l’actualisation des connaissances sur les technologies du secteur, une meilleure formation des techniciens et des spécialistes, recycler autant que possible, travailler avec les jeunes, et parvenir à une meilleure attention aux personnes, ainsi que de travailler sur l’infrastructure des usines et sur un nouveau modèle de gestion de l’industrie.

Si nous travaillons de cette manière, nous aurons plus de cannes et une récolte plus longue avec plus de bénéfices pour les travailleurs, a-t-il conclu.