L’économie cubaine s’ouvre au travail indépendant
- Écrit par Redacción ¡ahora!
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L’économie cubaine s’ouvre aujourd’hui à ce que l’on appelle le secteur indépendant, sur une voie qui fait partie de la stratégie de développement du pays pour 2030.
C’est une façon d’améliorer et d’élargir ce segment productif, qui assurera à l’économie une plus grande vitalité, diversification et compétitivité, a déclaré le vice-premier ministre de l’Économie et planificateur Alejandro Gil sur Twitter.
Dans le cadre de ce processus, une ouverture sans précédent au travail indépendant a eu lieu, où la liste de 127 métiers dans le secteur privé a été élargie à 2100, selon les données du Classement national des activités économiques.
La nouvelle réglementation vient d'être approuvée par le Conseil des ministres, dans lequel la ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Marta Elena Feitó, a déclaré que seules 124 activités étaient limitées, en tout ou en partie.
Cela va de pair avec la dite tâche Mise en Ordre, qui est entrée en vigueur le 1 janvier dans le but d’éliminer les distorsions causées par la dualité monétaire et de change existant jusqu’à cette date.
Le but est aussi de parvenir à un enchaînement croissant entre le secteur étatique et le secteur privé, dit aujourd’hui le quotidien Granma.
Plus de 600 000 personnes travaillent dans le secteur du travail indépendant, soit 13 % de la main-d’œuvre à Cuba, un chiffre qui devrait augmenter grâce aux nouvelles activités approuvées.
Selon le vice-premier ministre Gil, le secteur privé de l’économie cubaine n’échappe pas aux sanctions imposées par le blocus américain contre Cuba, dont les effets sont amplifiés par la pandémie de la Covid-19.
