En 2021, Cuba disposait de 143 gigabits (Go) de bande passante internationale, et ce chiffre atteint désormais 500. De même, la consommation moyenne par utilisateur était de 3,2 Go, alors qu'elle est aujourd'hui de l'ordre de dix Go, a précisé Lidia Esther Hidalgo Rodríguez, vice-présidente commerciale de l'Entreprise de télécommunications de Cuba (Etecsa).
Cuba collabore avec la Fondation d'études marines de la République dominicaine et The Nature Conservancy (TNC) pour mettre en œuvre le projet CoralCarib, une initiative régionale visant à restaurer et à préserver les récifs coralliens dans les Caraïbes.
Photo: Juan Pablo CarrerasLa fabrique de cigares Lázaro Peña, dans la province de Holguín, récupère plus de 90 pour cent des 1.000 tonnes de déchets générés annuellement dans le processus de production, dans le cadre de la mise en œuvre de programmes d'économie circulaire sur ce territoire de l'Est de Cuba.
L'inclusion du cinéma d'animation et du cinéma expérimental dans la compétition des Prix Lucía est l'une des nouveautés de la 19e édition du Festival international du film pauvre de Gibara (FICGibara), qui se tiendra du 15 au 19 avril dans cette ville côtière de la province d'Holguín.
Déclaration du ministère des Relations extérieures
Le document anticubain rendu public par le gouvernement étasunien le 30 juin 2025 est une réédition et un amendement du mémorandum présidentiel n° 5 sur la Sécurité nationale, émis par le gouvernement des États-Unis le 16 juin 2017, au début du premier mandat de Donald Trump.
Cuba dénonce et rejette catégoriquement les deux versions de cet infâme document.
Expression claire du comportement agressif et des visées hégémoniques de ce pays, le texte original et sa réédition actuelle prévoient une série de mesures visant à renforcer encore davantage le siège économique et provoquer de plus grandes pénuries pour le peuple cubain, dans une tentative infructueuse de s'emparer du pays et d'en diriger le destin, conformément aux dispositions de la loi Helms-Burton de 1996.
Dès 2017, en vertu du mémorandum publié à l’époque, le gouvernement étasunien a commencé à appliquer des mesures de renforcement extrême du blocus économique, qui l'ont conduit à une dimension qualitativement plus nuisible. Ces mesures ont été maintenues pendant huit ans, y compris pendant le mandat de Joseph Biden, et expliquent en grande partie les pénuries actuelles et les défis majeurs auxquels l'économie cubaine est confrontée pour se redresser, croître et se développer.
Le mémorandum original de 2017 a été la plate-forme politique qui a conduit, entre autres mesures, à l'interdiction quasi totale pour les Étasuniens de se rendre à Cuba. C'est lui qui a conduit à la traque des approvisionnements en carburant, à l'entrave aux envois d’argent et aux mesures contre des gouvernements de pays tiers pour avoir fait appel aux services médicaux cubains pour prêter des soins à leurs populations respectives.
C'est également ce mémorandum qui a encouragé les pressions exercées sur des entités commerciales et financières du monde entier pour les empêcher d'entretenir des relations avec Cuba, qui a favorisé les poursuites devant les tribunaux aux États-Unis contre les investisseurs dans notre pays, qui a décidé de l'inscription calomnieuse de l'Île sur la liste des États prétendument parrains du terrorisme, avec ses conséquences néfastes pour l'économie nationale.
Cette politique hostile, telle qu'elle est définie, viole le droit international et de nombreuses résolutions de l'ONU.
Elle vise à justifier le recours à la coercition économique comme arme d'agression contre un pays souverain, dans le but de briser la volonté politique de toute la nation et de la soumettre à la dictature hégémonique des États-Unis. Ce n'est pas pour rien ni par hasard que, depuis 1992, l'Assemblée générale des Nations unies réclame presque à l'unanimité la levée du blocus économique, commercial et financier.
Pour justifier son action, tant le mémorandum présidentiel original que celui qui vient d’être amendé font référence à des termes tels que démocratie, droits de l'homme, liberté religieuse et autres. Ce sont tous des concepts incompatibles avec le comportement abusif et transgresseur dont le gouvernement étasunien a fait preuve de tous temps. Il fait également une référence expresse à la volonté de détruire le socialisme et de conduire l'économie cubaine au capitalisme.
Les dirigeants et les politiciens des États-Unis ont l’impudence de déclarer qu'ils agissent ainsi pour le bien du peuple cubain.
Cuba est confrontée à de grands et difficiles défis, notamment en raison de la volonté des États-Unis de détruire le projet national que les Cubains ont construit dans le plein exercice de leurs droits souverains, dont celui de l'autodétermination.
Peu importe au gouvernement des États-Unis que Cuba soit un pays pacifique, stable, solidaire et entretenant des relations amicales avec pratiquement le monde entier. La politique qu'il applique répond aux intérêts étroits d'une clique anticubaine et corrompue qui a fait de l'agression envers son voisin un mode de vie et une affaire très lucrative.
La Havane, le 1er juillet 2025.
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