Défense au Honduras de l’accord de collaboration médicale avec Cuba
- Écrit par Redacción ¡ahora!
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Il s’agit d’une relation entre les États qui est régie par le droit international et non pas un contrat de travail comme il a été dit, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un accord entre gouvernements géré en contrepartie mutuelle, a-t-il souligné dans des déclarations à la presse.
De Jesús Hernández a été interrogé sur l’annonce faite mardi dernier par le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, qui menaçait de retirer les visas aux fonctionnaires des gouvernements d’Amérique centrale qui collaboreraient avec les missions médicales cubaines.
Selon Rubio, ces fonctionnaires sont impliqués dans le recrutement de ces brigades qui, du point de vue de l’administration de Donald Trump, constituent une « forme de travail forcé ».
Le directeur de l’Injupemp a insisté sur le fait que c’est le gouvernement du Honduras, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, qui est le signataire de ce contrat avec la plus grande des Antilles, et qu’il bénéficie au Secrétariat (Ministère) de la Santé, qui est chargé d’accueillir les médecins cubains dans les hôpitaux.
Il a souligné que la coopération avec Cuba s’étendait à d’autres domaines, comme le recrutement de formateurs et d’enseignants de la nation caribéenne dans le cadre du programme d’alphabétisation Yo, sí puedo.
Cette coopération comprend également l’envoi de boursiers dans les universités de La Havane par le biais du Secrétariat au Développement social, comme c’est le cas des jeunes médecins honduriens qui se spécialisent à Cuba pour ensuite travailler ici, a-t-il ajouté.
« La mission médicale cubaine est présente dans 57 pays, et dans le cas du Honduras depuis 1998 », a-t-il rappelé.
Selon lui, il est bon de rafraîchir « la mémoire de cette opposition rance et charognarde hondurienne, qui provoque ce genre d’incidents pour tenter de pénaliser et sanctionner notre pays ».
« Ceux qui ont lancé ces campagnes sont les mêmes que ceux qui sont allés demander à la mafia cubano-américaine, qui contrôle une partie du pouvoir de la nouvelle administration Trump, de mettre des taxes sur les envois de fonds de nos compatriotes, ce qui va contre les intérêts du peuple hondurien », a-t-il manifesté.
À une question des journalistes, le directeur exécutif de l’Injupemp a répondu qu’à ce jour son visa américain ne lui a pas été retiré, mais il a minimisé la possibilité que cette décision se matérialise.
« On ne m’a pas retiré le visa, je l’ai depuis 2009, mais si on me le retire il n’y a pas de problème non plus, le visa américain n’est pas le passage à la vie éternelle », a-t-il déclaré.
« La décision d’accorder, de refuser ou de révoquer un visa est une décision souveraine du gouvernement des États-Unis », a conclu le fonctionnaire. (Source : Prensa Latina)