Que cherchent les États-Unis dans les Caraïbes ?
- Écrit par Raul Antonio Capote
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Les forces se trouvent très près de la limite des eaux territoriales vénézuéliennes. Ce mouvement, présenté comme une mesure visant à « lutter contre le trafic de drogue », permet aux États-Unis d'établir un contrôle du trafic maritime et aérien sur l'arc sud-est de la mer des Caraïbes.
Le gouvernement vénézuélien a dénoncé cette opération comme une menace directe à sa souveraineté, la condamnant énergiquement et se préparant à y faire face.
« Nos mers, notre ciel et nos terres, c'est nous qui les défendons, c'est nous qui les libérons, c'est nous qui les surveillons et les patrouillons, aucun empire ne viendra fouler le sol sacré du Venezuela », a déclaré le président Nicolas Maduro lors d'une réunion de travail avec les gouverneurs et les maires du Grand Pôle patriotique Simon Bolivar.
Rappelons qu'en 2020, l'administration Trump a accusé le chef de l'État vénézuélien de trafic de drogue et, dans un élan de fantaisie, a inventé un certain Cartel des Soleils, à la manière des pires feuilletons télévisés sur les narcotrafiquants.
Ces plans interventionnistes, dans lesquels l'actuel secrétaire d'État étasunien, Marco Rubio, a joué un rôle déterminant, se sont soldés par un échec retentissant. Il semble qu'ils veuillent de nouveau réitérer ce fiasco.
Il ne faut pas prendre cela à la légère, même si la menace actuelle fait partie de la guerre psychologique : l'hégémon se sent défié par des puissances qui proposent un nouvel ordre mondial, multipolaire et solidaire. Cette façon de voir le monde lui est étrangère, et il la considère comme une menace.
Face à la force que représentent les BRICS dans l'ordre économique, en particulier l'alliance entre la Chine, la Russie et l'Inde, avec des ressources énergétiques garanties, posséder le Venezuela est perçu par les États-Unis comme vital pour leur survie en tant qu'empire. (Source : Granma)