De nouveaux terroristes et davantage de violence contre Cuba, tandis que les États-Unis observent sans agir
- Écrit par Elizabeth Naranjo
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Le 9 juillet, Cuba a remis au Secrétaire général des Nations unies une mise à jour de la Liste nationale des personnes et entités qui font l'objet d'enquêtes pénales et sont recherchées par les autorités cubaines pour leur implication dans la promotion, la planification, l'organisation, le financement, le soutien ou la commission d'actes de terrorisme commis sur le territoire national ou dans d'autres pays.
Une information donnée lors d'une conférence de presse par Josefina Vidal Ferreiro, vice-ministre des Relations extérieures (Minrex) ; le colonel Victor Alvarez Valle, de la Direction des enquêtes criminelles du ministère de l'Intérieur (Minint) ; Edward Roberts Campbell, procureur général de la Direction de la lutte contre la corruption et les illégalités du ministère public de la République (FGR) et Alexis Batista Segrera, directeur des relations internationales du ministère de la Justice (Minjus).
La nouvelle liste, publiée dans la Résolution n° 13 (2025) et dans le Journal officiel de la République de Cuba, comprend 62 personnes, nées à Cuba, mais non résidentes, et 20 entités terroristes, en vertu de la Résolution 1373 (2001) du Conseil de sécurité des Nations unies, du droit international et de l'ordre juridique interne, a déclaré le colonel. Quatre personnes décédées ont été retirées de la liste et cinq nouvelles personnes et une organisation y ont été ajoutées.
Il a ajouté que les enquêtes impliquent des personnes résidant principalement aux États-Unis, situation que l'Île a dénoncée à plusieurs reprises aux autorités de ce pays, sans obtenir de réponse. Cuba affirme que ces dernières représentent une menace pour la sécurité des deux pays.
Alvarez Valle a fait valoir qu'une nouvelle variante avait également été identifiée : le cyberterrorisme, qui consiste à utiliser les réseaux sociaux pour inciter à la violence et créer une instabilité.
Compte tenu de la gravité des faits, a déclaré le procureur, indépendamment des mécanismes de coopération existants et du recours à la coopération juridique internationale, le pays peut également appliquer d'autres mesures mises en œuvre dans certaines procédures, telles que le procès par contumace, conformément aux dispositions du Code pénal. En d'autres termes, certaines personnes qui ont financé des actes terroristes contre Cuba pourraient être jugées par contumace.
« Il est paradoxal et cynique que le gouvernement des États-Unis désigne Cuba comme un État soutenant le terrorisme, dans une liste unilatérale et sans aucun mandat d'organisations internationales. Tout observateur avisé et impartial peut conclure quel est le gouvernement qui encourage, soutient et tolère réellement le terrorisme, et quel est le pays qui y fait face et le combat, alors qu'il en est victime depuis plus de six décennies », a déclaré la vice-ministre cubaine.
Vidal Ferreiro a souligné qu'en présentant cette liste aux Nations unies, Cuba, en tant qu'État partie aux 19 conventions internationales relatives à cette question, respecte et honore strictement les obligations découlant des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies relatives à la lutte contre le terrorisme.
Par ailleurs, a-t-elle assuré, malgré l'inaction des autorités étasuniennes pour des raisons politiques évidentes, Cuba a rendu possible la coopération pour lutter contre ce fléau, grâce au mécanisme de dialogue et au protocole d'accord entre les deux pays en matière d'application et de respect de la loi. (Source : Granma)