Cuba plaide à Genève pour réduire la fracture numérique dans l’éducation
- Écrit par Prensa Latina
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Nous convenons qu’il est important de réduire la fracture numérique et les obstacles à l’accès à la technologie. Toutefois, ce principe ne doit pas se limiter aux familles et aux communautés dans les propres pays, mais aussi entre les pays, a déclaré la représentante cubaine Mirthia Julia Brossard à la suite des débats de la 50e session de l’organe basé dans cette ville suisse.
Intervenant dans un dialogue interactif avec la rapporteuse spéciale sur le Droit à l’éducation, Koumbou Boly Barry, la diplomate cubaine a dénoncé la polarisation de la richesse, l’inégalité et le manque d’accès aux ressources financières comme scénarios limitant la capacité réelle de promouvoir la numérisation.
Lors du forum, elle a rappelé que ces situations frappent particulièrement les pays en développement.
La pandémie de Covid-19 a posé de nouveaux défis dans le domaine de l’éducation, et la numérisation a été un outil important pour maintenir les enfants au contact de l’apprentissage, mais sans que tous les pays puissent en profiter de la même manière.
Brossard a déclaré au Conseil des Droits de l’Homme que Cuba accordait la priorité à la numérisation dans le secteur de l’éducation et à l’intégration des technologies modernes dans le processus d’apprentissage.
Elle a également réaffirmé que l’éducation était un droit de la personne sur l’île, qu’elle était gratuite à tous les niveaux de l’enseignement publique et qu’elle relevait de la responsabilité de l’État.
"Nous ne considérerons jamais l’éducation comme une marchandise", a-t-elle affirmé au cours du débat, soulignant par ailleurs que, durant la pandémie, Cuba a fait appel à l’enseignement à distance face à la fermeture des écoles, et que lorsque celles-ci ont rouvert, tous les élèves étaient protégés contre la Covid-19 par des vaccins créés et développés dans la nation antillaise.